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Lorsque les gens pensent aux commotions cérébrales dans le sport, ils imaginent un joueur de football se jetant tête baissée dans un plaquage et le craquement d'un contact casque contre casque. Et même si un coup direct à la tête est certainement une cause possible de commotions cérébrales, ce n’est en aucun cas le seul coupable.

Commençons par expliquer ce qui se passe dans votre tête lors d'une commotion cérébrale. Le cerveau est mou et entouré de liquide céphalo-rachidien clair. Ce fluide sert, entre autres, de tampon entre votre cerveau et votre crâne. Normalement, il absorbe le choc d’un coup porté à la tête et empêche le cerveau d’être heurté contre le crâne. Cependant, lors d'une commotion cérébrale, votre tête reçoit un choc, de sorte que votre cerveau heurte l'os dur du crâne et commence à enfler sous l'impact.

1. Traumatisme crânien direct

Celui-ci semble évident : c’est ce à quoi pensent la plupart des gens lorsqu’ils entendent le mot commotion cérébrale. Un coup direct à la tête, en particulier celui qui fait reculer la tête, est très susceptible de provoquer une commotion cérébrale.

2. Coup de fouet

Il existe un lien direct entre les lésions cervicales comme le coup du lapin et les commotions cérébrales. Qu'il s'agisse d'un accident de voiture ou d'un énorme coup de football, de nombreux cas de coup du lapin ou d'une blessure similaire au cou coïncident avec une commotion cérébrale.

3. Chute

Chaque fois que vous faites une chute brutale, vous courez un risque de commotion cérébrale. Semblable au coup du lapin, il ne s’agit peut-être pas d’un coup direct à la tête, mais d’une secousse globale dans votre corps pouvant provoquer une commotion cérébrale. Les chutes sont l’une des causes les plus fréquentes de commotions cérébrales non liées au sport.

4. Explosion

Fréquentes principalement chez les personnes servant dans l’armée, les commotions cérébrales causées par des explosions sont en réalité assez uniques. Plutôt qu’un traumatisme physique provoquant un choc du cerveau contre le crâne, ces commotions cérébrales sont causées par les changements presque instantanés de la pression atmosphérique qui se produisent lors d’une explosion. Et selon une étude récente publiée dans le Journal of Neurotrauma, les commotions cérébrales causées par des explosions pourraient contribuer au SSPT.

5. Tourner la tête

La force de rotation peut en fait être plus dommageable pour votre cerveau que la force directe. Donc, tourner la tête trop rapidement, surtout lorsqu'on s'arrête brusquement, est un bon moyen de se donner une commotion cérébrale. Si vous vous sentez soudainement brumeux et étourdi après une telle vrille, cela peut être le premier signe d'une commotion cérébrale.

6. Moins de blessures

Le fait de subir plusieurs lésions cérébrales légères qui ne sont pas considérées comme une commotion cérébrale peut, avec le temps, devenir l'équivalent d'une commotion cérébrale. En fait, dans certains cas, ces blessures causées par des sous-commotions entraînent davantage de dégâts car elles ne sont jamais diagnostiquées ni traitées.

7. Commotions cérébrales antérieures

Vos risques de commotion cérébrale augmentent de façon exponentielle après chaque commotion cérébrale. Ainsi, après une commotion cérébrale, vous avez 2 à 4 fois plus de chances d’en subir une seconde. Après la deuxième commotion cérébrale, vous avez 4 à 6 fois plus de risques d’en subir une troisième. À partir de là, vous avez 6 à 9 fois plus de chances d’en obtenir un quatrième. Et ainsi de suite. Cela est dû en partie au fait que les personnes qui souffrent de multiples commotions cérébrales participent généralement à des activités dans lesquelles les commotions cérébrales sont plus fréquentes. Mais cela a aussi à voir avec la chimie de votre cerveau. La chimie est modifiée lors d’une commotion cérébrale, et ce changement peut vous rendre vulnérable à une deuxième commotion cérébrale.

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