Derniers blogs

Les 3 livres de matière grise entre vos oreilles constituent le système le plus complexe de l’univers connu. Le domaine des neurosciences a connu un âge d’or scientifique au cours des dernières décennies, et cela est en grande partie dû aux découvertes étonnantes sur la neuroplasticité du cerveau. Dans cette première partie d’un blog en deux parties, nous découvrirons pourquoi la neuroplasticité est tout simplement incroyable.

Qu’est-ce que la neuroplasticité ?

Les neurones comprennent de nombreuses cellules différentes, toutes spécialisées pour communiquer ce qui se passe dans et autour de votre corps, le centre de commande étant votre esprit. La plasticité est une référence pour la flexibilité de changer, c'est pourquoi certains neuroscientifiques affirment que « le cerveau est plastique ». En termes simples, la neuroplasticité signifie « votre cerveau est adaptable ».

La forme physique du cerveau ?

Tout le monde connaît l’idée selon laquelle si vous faites de l’exercice, vos muscles et votre système cardiovasculaire s’adapteront, vous rendant ainsi plus en forme et plus apte à faire de l’exercice. En un mot, voici ce que fait votre cerveau lorsqu’il est stimulé.

Que vous traitiez des informations sensorielles, que vous vous concentriez sur des tâches, que vous réfléchissiez profondément, que vous utilisiez votre imagination ou même que vous rêviez simplement, votre cerveau est conçu pour s'adapter constamment aux exigences qui lui sont imposées. Croyez-le ou non, de nombreux changements se produisent dans votre tête en lisant ce blog.

En quoi la neuroplasticité est différente de la forme physique

Comparer les gains de condition physique grâce au cerveau et à l’exercice physique est en fait une simplification excessive. Bien que les effets soient similaires en principe, ils sont très différents sur certains points essentiels. La biologie du cerveau et du système nerveux central est conçue pour s’adapter de manière beaucoup plus efficace que les cellules musculaires. Cela se produit de manière étonnamment sophistiquée.

4 façons remarquables dont votre cerveau s'adapte

1. Non seulement votre cerveau peut développer de nouvelles cellules cérébrales comme le font les muscles – un processus appelé neurogenèse – mais vos neurones peuvent également se recâbler structurellement pour générer de nouveaux réseaux pour une plus grande connectivité. Ces réseaux sont vastes : il existe environ 100 000 milliards de connexions entre vos neurones !
2. Vos cellules cérébrales peuvent améliorer la vitesse à laquelle elles peuvent communiquer entre elles en augmentant la myéline , un revêtement autour des connexions neuronales. Cela augmente leur efficacité électrique, permettant aux signaux neuronaux de voyager plus rapidement à travers les réseaux.
3. Les neurones qui ne sont pas utilisés au fil du temps peuvent être réduits grâce à un processus appelé élagage synaptique , ce qui permet d'optimiser les ressources de votre cerveau. Au cours des premières années de notre vie, notre cerveau subit d’énormes opérations d’élagage, un peu comme Michel-Ange sculptant un chef-d’œuvre à partir d’un morceau de marbre. Une découverte récente a montré que ce processus se produit même à un âge avancé.
4. L'activité globale de votre cerveau peut s'adapter en accélérant ou en ralentissant les ondes cérébrales , qui sont les fréquences auxquelles de grands groupes de vos neurones se déclenchent en ondes synchrones. Par exemple, être mentalement alerte nécessite des ondes cérébrales plus rapides. La recherche montre que les modifications des ondes cérébrales peuvent perdurer au fil du temps.

Pourquoi c'est un gros problème

L’effet net de tous ces systèmes est que votre cerveau a le potentiel de s’adapter beaucoup plus rapidement et de manière plus robuste que les effets de l’exercice sur vos muscles et avec des changements beaucoup plus durables. Comparé aux effets de l’exercice, c’est un peu comme un entraînement sous stéroïdes. En fait, les dernières recherches en neurosciences montrent de plus en plus que le conditionnement de votre cerveau peut avoir des effets transformateurs sur les performances humaines et la qualité de vie.

Neuroplasticité extrême

Il existe une opération appelée hémisphèrectomie qui déroute encore aujourd’hui les neuroscientifiques. C'est nécessaire dans des conditions potentiellement mortelles telles que l'épilepsie , où littéralement la moitié du cerveau d'une personne doit être découpée. En théorie, cela devrait être dévastateur car chaque moitié du cerveau gère des fonctions très différentes, comme contrôler un côté du corps. Cependant, jusqu’à l’adolescence, lorsque la moitié du cerveau est retirée, l’autre moitié a la capacité de se reconnecter pour former un tout nouveau cerveau gauche-droit.

Le cerveau détecte essentiellement un changement catastrophique et s’adapte rapidement, se reconstruisant fonctionnellement sans aucune aide extérieure. Remarquablement, les patients peuvent se rétablir presque complètement et mener une vie normale. Comment cela est-il possible reste un mystère, mais cela fournit une preuve stupéfiante de la raison pour laquelle la neuroplasticité est un tour de force de l’évolution humaine.

Vous avez apprécié cela ? Ne manquez pas la deuxième partie de ce blog où vous découvrirez des astuces pour exploiter la puissance de votre neuroplasticité. Vous pouvez également consulter ce blog connexe :

7 développements majeurs en neurosciences en 2017

‍

Dans la première partie , nous avons abordé la nature illusoire de la vision et pourquoi disposer de stratégies de recherche efficaces est un facteur essentiel pour la performance sportive d'élite. Dans cette partie 2, nous examinerons comment les techniques et la formation en vision périphérique peuvent être utilisées pour acquérir une meilleure conscience de la situation.

La dimension périphérique de la conscience situationnelle

A tout instant, la zone visible dont dispose un athlète est très vaste. Cependant, la partie centrale de cette vision est en réalité minuscule. Cela signifie que la plupart des informations se trouvent dans la périphérie visuelle. Un exemple de stratégie de recherche efficace consiste à concentrer le regard sur un point important, comme un adversaire avec le ballon, et également à prêter attention aux joueurs se déplaçant dans le champ de vision environnant. Un point clé ici est que même si le champ de vision périphérique est flou, le cerveau peut toujours bien détecter et traiter les mouvements. Cela inclut la possibilité de suivre plusieurs objets se déplaçant en même temps et dans des directions différentes (y compris en profondeur). Peut-être plus important encore, le mouvement relatif de l'ensemble de notre champ visuel est utilisé par notre cerveau pour calculer sa propre vitesse de mouvement, sa direction et ses changements d'orientation (pensez au début de Star Trek).

Cela signifie que même s'il y a peu de reconnaissance des objets réels, une très grande quantité d'informations circule potentiellement concernant les schémas de mouvement qui se produisent autour de nous et nos propres mouvements par rapport à notre environnement. Dans les scènes rapides et dynamiques courantes dans les sports d’équipe, cet afflux de données visuelles est énorme et peut fournir une grande quantité d’informations si nous sommes capables de les traiter.

Regarder sans regarder

Il y a une mise en garde ici. Comme nous l'avons révélé dans la première partie, lorsque notre point focal se déplace, la vision devient floue et les centres visuels de notre cerveau s'éteignent. Cela signifie que plus nous regardons autour de nous, moins nous voyons. C'est pourquoi les athlètes d'élite apprennent à concentrer leur attention uniquement sur ce qui est le plus critique et à déplacer leur attention moins souvent. Ils répartissent ensuite leur attention pour suivre ce qui se passe dans leur champ de vision périphérique.

L’effet net est moins de flou et de vision vide dans le feu de l’action, et une plus grande conscience de la façon dont le jeu évolue d’instant en instant. Lorsqu'elle est correctement développée, cette compétence devient un niveau de conscience proche du sixième sens, permettant des niveaux supérieurs d'analyse tactique et de prise de décision. Il est également connu qu'il s'agit d'une compétence qui nécessite une pratique consciente pour être maîtrisée, et la science du sport montre que l'utilisation d'un « pivot visuel » peut constituer une méthode d'entraînement efficace.

Formation sur le pivot visuel

Un pivot visuel est une technique qui aide les athlètes à améliorer leur vision périphérique et leur stratégie de recherche visuelle. Cela implique essentiellement de vous concentrer sur un point spécifique, puis de prêter consciemment attention à ce qui se passe autour de lui. L’idée est de centraliser votre regard tout en diffusant votre attention mentale. En pratiquant cette technique, les athlètes peuvent apprendre à canaliser leurs ressources mentales pour traiter des schémas de mouvements complexes qui se déroulent autour d'eux, offrant ainsi un nouveau sentiment de conscience de la situation.

NeuroTracker est un exemple classique de méthode d'entraînement qui utilise un pivot visuel : le point au centre de l'écran.  

Dans ce cas, la tâche consistant à prêter attention à la périphérie est particulièrement difficile car elle implique i) le suivi de plusieurs cibles, ii) un large champ de vision, iii) un mouvement en profondeur (3D) et iv) les cibles se déplacent à votre vitesse. seuil. Cela vous apprend à répartir votre attention sur la périphérie, même en cas de demandes mentales intenses. Vous pouvez essayer une démo gratuite en 2D ici .

Stimuler les capacités de vision périphérique

La formation au pivot visuel enseigne la technique pour un comportement visuel efficace. Cependant, cela n’entraîne pas les muscles mentaux pour traiter réellement les informations visuelles. Le sport peut fournir une quantité considérable d’informations via le champ de vision périphérique d’un athlète. La bonne nouvelle est que les capacités visuelles du cerveau peuvent être entraînées pour améliorer la quantité d'informations pouvant être traitées. L'objectif est d'augmenter la bande passante du cerveau pour la vision afin que davantage d'informations sur une scène sportive puissent être perçues et comprises à tout moment.  

L'entraînement au suivi d'objets multiples NeuroTracker 3D implique une surcharge progressive des capacités visuelles du cerveau de la même manière que l'entraînement avec poids est utilisé pour développer la force. La différence est que la neuroplasticité rend le cerveau beaucoup plus réactif à l’entraînement que nos muscles. C'est pourquoi un athlète connaîtra généralement une augmentation de plus de 50 % de ses capacités de traitement visuel au cours de ses 1 à 2 premières heures d'entraînement distribué NeuroTracker.

Ces gains continuent de croître avec l'entraînement au fil du temps, certains vétérans de NeuroTracker augmentant leurs capacités de traitement visuel de plus de 400 %, après avoir suivi des centaines de séances d'entraînement.

Grâce à cette combinaison d’une stratégie visuelle efficace et de capacités visuelles améliorées, tout athlète a le potentiel d’acquérir un sixième niveau de conscience de la situation, comme le font les meilleurs professionnels.

Si vous avez manqué notre première partie de ce blog, vous pouvez la lire ici.

Vision sportive pour la conscience de la situation - Partie 1

De plus, si vous souhaitez savoir dans quelle mesure NeuroTracker peut augmenter vos capacités de traitement visuel, consultez ce blog Expert's Corner de Rob Gronbeck.

Augmenter la capacité de traitement de votre cerveau

‍

Comme la plupart des athlètes le savent, une bonne conscience de la situation est essentielle pour prendre des décisions gagnantes sous pression. Dans cette première partie d'un blog en deux parties, nous explorerons pourquoi nos idées préconçues en matière de vision peuvent être illusoires et pourquoi cela est important lorsqu'il s'agit de performer sur le terrain.

Croire, c'est voir

Une grande partie du cerveau est consacrée au sens primaire de la vision, qui est souvent mis à rude épreuve sous les exigences de sports comme le football, le hockey, le basket-ball et le soccer. À un niveau fondamental, le traitement des scènes sportives implique deux exigences visuelles pour le cerveau : l'identification des objets (en fonction des connaissances) et l'identification du mouvement (position, vitesse et trajectoire).

Percevoir des objets est plus difficile que nous ne le tenons pour acquis. Cela est dû au fait surprenant que nous disposons d’une quantité très limitée de vision détaillée que nous recevons réellement à travers les yeux. La vision 20/20 n’est assurée que par la fovéa – une infime partie de l’œil consacrée à la perception des détails. Alors que les humains ont un champ de vision horizontal de 210 degrés, seuls les 3 degrés centraux de ce champ offrent une vision détaillée. En dehors de ce point focal, le reste de notre champ de vision est assez flou. En parcourant cet endroit détaillé, les centres visuels du cerveau peuvent construire un sentiment général de conscience détaillée à partir d’instantanés clés des points les plus importants à notre avis.

Le sentiment visuel selon lequel notre vision est riche en détails est purement une facette de la perception consciente, même si cette notion semble contre-intuitive par rapport à notre expérience subjective. En effet, le cerveau est extrêmement doué pour extrapoler quelques informations visuelles clés afin de construire un modèle du monde qui nous entoure suffisamment performant pour que nous puissions fonctionner. C'est un peu comme déterminer à quoi ressemblera un puzzle lorsque seulement 10 % des pièces sont en place, mais ces pièces nous donnent les meilleurs indices pour avoir une vue d'ensemble. En ce sens, « croire, c'est voir ».

Aveuglé par la vue

Il y a cependant quelques pièges. La première est que la construction de tels modèles du monde visuel externe impose au cerveau une charge de travail substantielle en matière de traitement perceptuel et cognitif. Nous prévoyons et construisons efficacement le monde qui nous entoure tel que nous le voyons, morceau par morceau.

Le deuxième problème est que pour y parvenir efficacement, une analyse visuelle précise est nécessaire. En effet, ces modèles perceptuels sont généralement construits sur des échelles de temps très courtes et les points d’intérêt pertinents doivent donc être analysés extrêmement rapidement (c’est particulièrement vrai pour le sport). Pour y parvenir, les globes oculaires doivent balayer les scènes en se précipitant d'un point à l'autre, une forme de changement rapide de cible connue sous le nom de saccades . Le problème est que lorsque les yeux tournent autour, la vision devient si floue qu’elle devient dépourvue d’informations utiles. Pour cette raison, les centres visuels du cerveau s’arrêtent temporairement pour économiser les ressources mentales.

Selon certaines estimations, notre cerveau est aveugle jusqu’à 15 % du temps où nos yeux sont ouverts. Nous n’en sommes pas conscients car les saccades ne sont pas prises en compte dans la conscience. Cela dit, en regardant très rapidement de l’extrême gauche vers l’extrême droite, il est possible de percevoir un bref éclair vide – votre cerveau visuel s’éteignant pendant un bref instant.

Ce que cela signifie pour la vision sportive

Lorsqu'il s'agit de vision sportive , il est essentiel de comprendre que a) la plupart de ce que nous voyons est flou, et b) que le fait de se concentrer sur nous entraîne des moments de cécité. En gardant cela à l’esprit, nous pouvons comprendre pourquoi la stratégie de recherche visuelle est extrêmement importante en matière de connaissance de la situation dans le sport. Il n’est pas surprenant que les recherches en sciences du sport montrent que les athlètes d’élite disposent de stratégies de recherche supérieures à celles des athlètes amateurs. Lorsqu’il s’agit de scènes chaotiques et changeantes de sports d’équipe, il est primordial de regarder au bon endroit et au bon moment.

Comment les pros voient

Plus précisément, des recherches ont montré que les experts d'un large éventail de sports non seulement effectuent des recherches plus précises, mais utilisent moins de recherches sur les points les plus informatifs affichés, combinés à des fixations plus longues. A l’inverse, les novices sont moins informés, même s’ils scannent davantage de points.

Des techniques de recherche visuelle efficaces utilisent des connaissances expérientielles pour permettre au joueur de décider des priorités en matière d'informations afin de mettre à jour de manière sélective les détails en temps réel. Le point crucial ici est qu'en cas de fixation prolongée sur un point, les yeux restent immobiles et le champ de vision périphérique peut désormais être traité. En ce sens, les athlètes de haut niveau peuvent se concentrer sur les détails, maintenir leur regard et simultanément prêter attention à ce qui se passe en périphérie. Il s’agit d’une sublime compétence perceptuelle-cognitive qui leur donne presque un sixième sens de conscience.

Dans la deuxième partie de ce blog, nous explorons pourquoi la vision périphérique est essentielle à la conscience de la situation et examinons les méthodes permettant d'acquérir cette compétence.

Vision sportive pour la conscience de la situation - Partie 2

Et si vous souhaitez en savoir plus sur la vision du point de vue de l'optométrie, voici un glossaire à jour de termes auxquels vous pouvez référencer.

‍

Des affrontements titanesques entre géants du sport aux stars emblématiques qui ont redéfini leur sport, voici 7 moments épiques qui ont marqué l’histoire du sport.

1. Le jeu à 100 points de Wilt Chamberlain

Wilt Chamberlain a atteint son score de 100 points en 1962. C'était déjà une saison incroyable au cours de laquelle Chamberlain avait en moyenne un record de 50,4 points par match et avait battu le record de score de la NBA en un seul match avec 78 points.

Entre dans l'histoire comme l'une des plus grandes réalisations personnelles du basket-ball, Chamberlain a établi le record NBA de 100 points pour les Warriors de Philadelphie, contre les Knicks de New York, avec une victoire de 169 à 147 à la Hershey Sports Arena, en Pennsylvanie. Il a également établi cinq autres records de la ligue lors de ce match, dont celui du plus grand nombre de lancers francs. Les équipes ont battu le record du plus grand nombre de points combinés dans un match (316).

2. Kerri Strug devient une héroïne nationale

Kerri Strug était membre des Magnificent Seven , l'équipe féminine victorieuse de gymnastique multiple qui a représenté les États-Unis aux Jeux olympiques d'Atlanta en 1996. C'est là qu'elle a exécuté le tristement célèbre « saut à un pied » après avoir subi de graves dommages. à la cheville lors de sa tentative précédente.

Malgré la blessure, elle a réussi l'atterrissage, s'effondrant presque immédiatement de douleur. Peut-être en partie grâce à son héroïsme inspirant, elle a gagné suffisamment de points pour remporter la médaille d'or devant le public local, gagnant instantanément le respect et l'admiration des téléspectateurs du monde entier. Elle a été portée sur le podium par son entraîneur, Béla Károlyi.

3. Diego Maradona marque le plus grand but de tous les temps

Joueur argentin énigmatique et talentueux, Maradona est reconnu pour avoir propulsé son pays au sommet du monde du football lors de la Coupe du monde de Mexique en 1986. En demi-finale, ils ont affronté leur rival anglais dans un match qui a produit deux des buts les plus célèbres de l'histoire du football, tous deux marqués par Maradona.

Le but très controversé de la " Main de Dieu " est venu en premier, bientôt suivi d'un but sublime dans lequel Maradona a affronté à lui seul l'équipe d'Angleterre, dribblant cinq défenseurs et trompant le gardien de but. Ce but a permis à l'Argentine de remporter la Coupe du monde.

4. Le miracle sur glace

Ce match de hockey sur glace légendaire a eu lieu entre l'URSS et les États-Unis lors de la des Jeux olympiques d'hiver de 1980 à Lake Placid, New York. L'équipe vétéran de l'URSS était clairement favorite, ayant remporté la médaille d'or lors de cinq des six Jeux olympiques d'hiver précédents. Cependant, ils ont subi une surprise majeure de la part d'une jeune équipe d'amateurs.

La victoire est devenue l'un des moments les plus emblématiques du sport américain, sa renommée étant cimentée par le commentateur sportif Al Michaels, qui a déclaré dans les dernières secondes : "Croyez-vous aux miracles ?! OUI !" Cette victoire a été élue le plus grand moment de l'histoire du sport du XXe siècle par Sports Illustrated.

5. Michael Phelps devient l'athlète olympique le plus titré de tous les temps

En 2008, Phelps a stupéfié Pékin et le monde en battant le record de 7 médailles d'or olympiques de Mark Spitz en une seule édition des Jeux. Battant plusieurs records du monde, Phelps a remporté 8 médailles d'or pour devenir l'athlète le plus titré de l'histoire olympique et peut-être l'un des plus grands athlètes de tous les temps.

À la fin de l'épreuve qui lui a valu sa huitième médaille d'or et son huitième record olympique en autant d'épreuves, Phelps a déclaré : « Les records sont toujours faits pour être battus, peu importe ce qu'ils sont... n'importe qui peut faire tout ce qu'il veut. »

6. La « prise légendaire » de Dwight Clark

Un moment connu par tous les fans de football américain est simplement connu sous le nom de « The Catch ». Cela a eu lieu lors du match de championnat NFC 1982 où les 49ers et les Cowboys étaient au coude à coude. Avec seulement 58 secondes à jouer, le receveur large Dwight Clark a réussi une saisie bondissante à l'arrière de la zone des buts. Avec cela, il a complété une passe de touché de 6 verges du quart-arrière Joe Montana, permettant aux 49ers de vaincre les Cowboys, 28-27.

Une seule capture brillante de Clark signifiait que les 49ers avaient remporté l'une des victoires les plus mémorables de l'histoire du sport. Le jeu représentait également la fin de la domination des Cowboys dans la NFC pendant une décennie et marquait le début de l'ascension des 49ers en tant que dynastie de la NFL dans les années 1980.

7. Le grondement dans la jungle

Ce match de boxe épique entre Muhammad Ali et George Foreman a été qualifié de « sans doute le plus grand événement sportif du 20e siècle ». Ce match historique a vu Ali, 32 ans, défier le redoutable Foreman pour le Championnat. Le « Rumble in the Jungle » a eu lieu devant une foule de 60 000 personnes, à Kinshasa, au Zaïre, le 30 octobre 1974.

Foreman était champion du monde avec une séquence de 40 victoires consécutives, Ali était un ancien champion des poids lourds. Les deux géants du sport se sont affrontés sous une chaleur éreintante. Ali a mené le combat jusqu'au huitième round et a réussi à sceller une victoire épique avec son célèbre bras droit. Il a gagné par KO, mettant Foreman au sol juste avant la fin du tour. Le combat a scellé la réputation d’Ali en tant qu’icône mondiale du sport.

Vous avez apprécié cela ? Alors consultez notre blog précédent :

6 légendes qui ont forgé l’histoire de l’athlétisme

‍

Vous êtes nouveau sur NeuroTracker ? Voici un aperçu de ce dont il s'agit !

Qui utilise NeuroTracker

À ce jour, NeuroTracker est utilisé dans plus de 700 centres de performance humaine, de rééducation et de recherche à travers le monde. Au niveau élite, cela comprend les équipes de haut niveau de la NFL, de la LNH, de la NBA, de l'EPL et de la MLB, ainsi que les forces spéciales d'élite américaines et canadiennes. Un exemple emblématique de star de NeuroTracker est Matt Ryan, qui a expliqué dans une interview avec le New York Times comment NeuroTracker l'a aidé à devenir MVP de la NFL en 2017.

Il existe deux manières différentes d'utiliser le logiciel NeuroTracker, soit dans un centre de formation ou une clinique sous la direction de professionnels, soit par des particuliers dans le confort de leur foyer. La version centrale du logiciel est plus avancée et utilise généralement un grand écran immersif tel qu'un téléviseur 3D de 65 pouces ou un projecteur 3D. La version personnelle utilise des lunettes anaglyphes conçues sur mesure pour diffuser la 3D stéréo sur des écrans de télévision, d'ordinateur ou de tablette normaux.

Le concept de base

Dans tous les cas, l'essence de NeuroTracker est le « suivi d'objets multiples en 3D », et cela inclut les études et la science qui ont été construites autour de cela. La façon dont NeuroTracker exerce le cerveau et la manière dont il est réellement capable de l'éclairer de manière cognitive est obtenue en suivant des cibles lorsqu'elles se déplacent autour d'un cube virtuel. Cela se produit pendant plusieurs secondes à la fois, puis la tâche se répète. À mesure que vous vous améliorez, la vitesse de ces cibles et leur nombre peuvent augmenter.

Vous regardez une courte démo vidéo ici.

Une partie de la « sauce secrète » de NeuroTracker est un algorithme qui vous pousse au plus près de vos limites personnelles, à chaque fois que vous vous entraînez. Les gens ont de bons jours, et d’autres ont de mauvais jours, donc si vous êtes moins capable de vous concentrer, le système en tiendra compte. Ou si vous êtes hyper concentré et que vous vous sentez bien, cela vous pousse beaucoup plus fort. Certaines personnes aiment le comparer à l'entraînement en force : ce que vous faites consiste à surcharger progressivement la capacité du cerveau à prêter attention et à renforcer progressivement cette capacité.

Comment NeuroTracker s’intègre

Les scores que vous obtenez mesurent votre capacité à suivre un certain nombre de cibles à des vitesses, où vous les obtiendrez toutes correctement environ 50 % du temps – ce que l'on appelle scientifiquement votre « seuil de vitesse ». Il s’agit d’une mesure cruciale et de la principale mesure scientifique fournie par NeuroTracker.

Les séances sont conçues pour être dispensées par petits intervalles d'entraînement intense de concentration, et donc un seul entraînement prendra normalement environ six minutes. En réalité, l’idée est que NeuroTracker offre un niveau d’entraînement cognitif qui suscite l’intégration de nombreux systèmes différents dans le cerveau, d’une manière que d’autres produits cognitifs font rarement. Et comme cela prend si peu de temps, il est très facile de l'intégrer à d'autres thérapies ou plans de formation plus vastes.

NeuroTracker est un outil très utile en ce sens. Au-delà de ce qu'il offre en soi, il s'intégrera dans tout autre plan d'entraînement - qu'il s'agisse de performance, de rééducation ou simplement de personnes à la maison qui souhaitent faire travailler leur cerveau dans le cadre de leur emploi du temps quotidien.

À qui NeuroTracker est-il utile ?

Essentiellement toute personne possédant des capacités visuelles de base. Le seul pré-requis est de comprendre ce qui vous est demandé pour tenter de suivre les cibles se déplaçant sur l'écran. Une étude récente a montré que même les enfants ayant un QI extrêmement faible pouvaient facilement comprendre la tâche et suivre une formation de manière indépendante avec une conformité à 100 %. Il est impressionnant de constater à quel point NeuroTracker a déjà été adopté. Nous l'avons vu utilisé avec beaucoup de succès dans un contexte de performance, par des athlètes professionnels et des spécialistes militaires, jusqu'aux patients souffrant de déficiences cognitives et de difficultés d'apprentissage clinique.

Il a également été utilisé très efficacement dans le vieillissement actif, ce pour quoi l’une des toutes premières études NeuroTracker a montré qu’il pourrait être utile. Cela inclut les personnes qui souhaitent conserver leurs fonctions cognitives pour la vie quotidienne – de traverser la rue à conduire une voiture.

Presque tous ceux qui souhaitent améliorer leurs performances mentales peuvent bénéficier de la formation NeuroTracker.

Faire passer les choses au niveau supérieur

L'une des choses les plus excitantes de NeuroTracker est qu'une fois que vous êtes capable de vous entraîner et d'atteindre un niveau décent, vous pouvez commencer à rendre l'entraînement de plus en plus difficile en ajoutant des tâches motrices pendant le NeuroTracking. Par exemple, si vous êtes un sportif, vous pouvez dribbler un ballon de basket afin que la charge d'entraînement à double tâche soit adaptée à vos besoins sur le terrain. Il s'agit d'une méthodologie scientifique connue sous le nom de NeuroTracker Learning System , et elle permet de rendre l'entraînement infiniment plus difficile car vous pouvez toujours ajouter des tâches plus complexes.

Cette méthodologie brevetée a été validée dans des études de recherche et largement appliquée dans la formation à la performance. Presque toutes les équipes utilisant NeuroTracker dans la NFL, la LNH et l'EPL entraînent leurs athlètes sur NeuroTracker sur quatre cibles associées à des tâches motrices ou décisionnelles complexes. Pour les sportifs, c’est en quelque sorte le Saint Graal du conditionnement neurophysique, car concourir dans des sports de haut niveau implique de gérer simultanément de nombreuses sollicitations physiques et mentales.

‍

Une étude qui vient d'être publiée révèle que l'entraînement cognitif peut stimuler l'attention des élèves ayant des difficultés d'apprentissage.

Les défis de l’attention dans l’apprentissage

Qu'il s'agisse de conduire une voiture ou de réaliser une passe gagnante dans la NFL, l'attention est une compétence essentielle dans tous les domaines de la performance humaine. Pour les étudiants, c'est probablement plus important que pour n'importe qui d'autre : la capacité d'attention est connue pour être l'un des meilleurs indicateurs de la réussite scolaire. Cependant, les capacités attentionnelles varient d’un élève à l’autre, et ces différences sont énormes pour les enfants en difficulté d’apprentissage. En fait, les conditions liées à l’apprentissage, telles que le TDA, le TDAH et l’autisme, sont généralement caractérisées par des problèmes d’attention majeurs.

Avec l’augmentation du nombre de diagnostics de telles pathologies au cours des dernières décennies, il existe un besoin largement reconnu d’améliorer les capacités d’attention en classe. La plupart des interventions étudiées jusqu’à présent se sont uniquement concentrées sur l’entraînement de la mémoire de travail, au lieu d’entraîner directement l’attention. Ils ont également tendance à manquer de capacité à adapter les tâches de formation au niveau de capacité de l'utilisateur, laissant les étudiants ayant des difficultés d'apprentissage facilement dépassés.

Innover

Pour relever ces défis, un groupe de en neuropsychologie a mené une ambitieuse étude à grande échelle avec NeuroTracker auprès d'enfants connus pour avoir des difficultés d'apprentissage. L’objectif était de voir si cette forme d’entraînement cognitif adaptable pouvait améliorer directement l’attention chez les enfants. Il s'agissait de la première étude de ce type à examiner l'entraînement cognitif d'une manière évaluant l'exactitude, l'adaptabilité et l'accessibilité des interventions.

Ce qui a été étudié

129 élèves âgés de 6 à 18 ans ont participé à l’étude dans 3 écoles différentes. Pour la première phase de la recherche, les étudiants ont été chargés de réaliser la tâche de performance continue de Conners (CPT-3). Le CPT-3 est un test neuropsychologique standardisé par l’industrie qui fournit une mesure de base précise de l’attention chez les enfants. Les chercheurs ont également choisi cette évaluation car il s’agit d’une mesure stable de l’attention, ce qui signifie que si les scores s’améliorent, c’est parce que la capacité d’attention s’est améliorée.

Les étudiants ont ensuite été répartis au hasard dans l’un des trois groupes.

1. Un groupe d'intervention NeuroTracker. Ces étudiants ont subi une première évaluation pour vérifier s'ils comprenaient la tâche, puis ont réalisé 15 séances de NeuroTracker étalées sur une période de 5 semaines.

2. Un groupe témoin actif. Ces élèves ont réalisé un jeu mathématique de stratégie visuelle (appelé 2048) au cours des mêmes 5 semaines.

3. Un groupe témoin passif. Ces élèves ont simplement effectué leurs activités scolaires quotidiennes normales au cours des mêmes 5 semaines.

Puis, après la période de formation de 5 semaines, tous les enfants ont repris le test CPT-3.

Ce qui a été trouvé

Le groupe NeuroTracker a commencé avec des scores inférieurs à ceux auxquels on pourrait s'attendre pour ceux qui n'avaient pas de difficultés d'apprentissage. Cependant, ils ont bien répondu à la formation au fil du temps, atteignant une forte courbe d'apprentissage avec une amélioration de plus de 60 % des performances de NeuroTracker. Ces gains se sont produits sur environ 1 heure et 45 minutes de durée totale d’entraînement (sur les 5 semaines). En comparaison, les élèves du groupe témoin actif ont connu un apprentissage minimal dans le jeu de stratégie basé sur les mathématiques, qui n'était pas une tâche adaptative.

Les résultats les plus importants étaient de savoir si les étudiants avaient amélioré ou non leurs scores d'attention aux retests CPT-3. Celles-ci ont révélé que les performances CPT-3 post-entraînement se sont améliorées de manière significative par rapport aux lignes de base pré-entraînement, mais uniquement pour les participants du groupe NeuroTracker. Les scores CPT-3 pour les autres groupes sont restés presque les mêmes.

Ces preuves montrent que la formation NeuroTracker a spécifiquement augmenté les capacités d'attention des étudiants présentant différents niveaux de difficultés d'apprentissage.

Informations pour améliorer les résultats d’apprentissage

La tâche de suivi d'objets multiples NeuroTracker est établie dans la littérature scientifique comme étant une indication directe de la capacité des ressources d'attention d'une personne. Il est également connu pour être une mesure écologique des capacités d’attention réelles. Le fait que les enfants ayant des difficultés d’apprentissage aient si bien répondu à la formation NeuroTracker est un indicateur très prometteur pour améliorer les performances en classe. Les chercheurs ont également noté que la simplicité de cette tâche non verbale, combinée à la capacité d’effectuer un entraînement en petits morceaux (6 minutes), a fait de NeuroTracker une intervention hautement accessible pour cette population. La motivation associée à l'exécution d'une tâche adaptative a également été considérée comme un avantage majeur, expliquant peut-être le surprenant taux d'achèvement de 100 % pour ceux qui ont participé à l'étude.

Domenico Tullo, doctorant et membre du Laboratoire de neurosciences perceptuelles pour l'autisme et le développement (PNLab), a dirigé une grande partie de la recherche pratique. Sur la base de ses idées dans les écoles impliquées, il a commenté :

« NeuroTracker est une tâche formidable pour réellement exploiter les mécanismes directs d'attention que nous observons dans la salle de classe ou dans la vie de tous les jours. Nous pouvons voir comment une pratique répétée peut améliorer l’attention et l’apprentissage. En classe, les enseignants constatent réellement des différences dans la manière dont les élèves sont plus concentrés, plus calmes et plus réceptifs à l’apprentissage. Cela montre à quel point NeuroTracker est puissant et ce qu’il peut faire.

Le fait que ces gains aient été obtenus en moins de deux heures de formation distribuée sur NeuroTracker démontre à quel point les interventions cognitives basées sur l’attention peuvent être utiles. Le Dr Bertone, l'un des chercheurs de l'étude et professeur agrégé en psychologie appliquée de l'enfant à l'Université McGill, a souligné l'importance de ce type de transfert de formation.

« Pour les groupes NeuroTracker… nous avons constaté une amélioration de l'attention comprise entre 6 et 10 %. C’est important. C'est un excellent rapport qualité-prix… cela a été incroyablement inspirant de ne voir que 20 minutes par semaine, et nous obtenons des résultats vraiment très positifs. Nous travaillons avec des enfants dans un large éventail de conditions, notamment l'autisme, le TDAH, les enfants ayant des difficultés de langage… et nous constatons des améliorations dans tous les domaines. Le but ultime est d’aider les enfants à apprendre et à se sentir bien dans leur peau.

Le Dr Bertone et Domenico Tullo ont aimablement donné des interviews sur leur recherche, discutant de certains des objectifs et des conclusions de l'étude, ainsi que de quelques anecdotes sur ce qu'elle était du point de vue des enfants et des enseignants impliqués.

Cette étude historique ouvre de nouvelles possibilités pour améliorer les résultats scolaires des élèves ayant des difficultés d'apprentissage et est suivie par d'autres études menées par la même équipe de recherche.

Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet, lisez nos blogs du coin des experts connexes ici.

Comment pouvons-nous améliorer les résultats d’apprentissage ?

Stimuler l’attention des étudiants

‍

Nous obtenons ici des informations d'athlètes de haut niveau dans le football, le hockey sur glace, le hockey, le rugby, le golf, le taekwondo et la Formule 1, sur leurs expériences avec NeuroTracker. Bien que NeuroTracker soit utilisé depuis des années par les meilleures équipes de la NFL, de la LNH, de l'EPL, de la NBA et du rugby, la plupart des clubs aiment que leurs athlètes et entraîneurs gardent les entraînements près de leur poitrine. Dans un blog précédent, nous avons entendu cinq des meilleurs entraîneurs sportifs. Dans ce suivi, ce sont sept athlètes professionnels qui donnent leur avis sur ce que NeuroTracker signifie pour eux.

1. Matt Ryan, Falcons d'Atlanta

Le quart-arrière MVP record Matt Ryan est une icône du jeu moderne de la NFL. En 2015, le des Falcons est venu au siège social de NeuroTracker à Montréal pour collaborer sur une version avancée de NeuroTracker. Cela l’a conduit à un mode de conscience tactique qu’il a utilisé pour développer sa conscience de la situation et ses capacités de prise de décision.

« Nous passons beaucoup de temps à travailler sur notre corps, il est tout aussi important que votre esprit fonctionne à un niveau élevé. C'est la clé en tant que quarterback, être capable de voir les choses et comment elles sont liées les unes aux autres très rapidement, je pense que c'est exactement ce que NeuroTracker vous aide à faire. Je l’utilise toute l’année.

2. Josué Dobbs

Ancien joueur vedette du Tennessee et quarterback des Steelers de Pittsburgh , Josh Dobbs suit une formation cognitive avancée à l'IMG Academy .

« Votre cerveau est vraiment ce qui vous sépare. Suivre les balles au fur et à mesure que des distractions arrivent vers vous… est très similaire à la position de quart-arrière. Il s'agit d'entraîner votre esprit à lire, à réagir rapidement, pour prendre l'avantage sur la concurrence. »

3. Florian Cazenave

Demi de mêlée leader du Top 14 français de rugby, Florian Cazenave a tragiquement perdu un œil, et suite à une décision de la Fédération française de rugby (FFR) qui lui interdisait de continuer à jouer. Avec la détermination d'un véritable athlète, il a cherché des solutions et a suivi un entraînement intensif NeuroTracker et a déménagé en Italie où il a été autorisé à jouer au Rugby Reggio, Serie A. 3 ans plus tard, la FFR a modifié sa décision pour lui permettre de revenir dans le Top 14 français. Rugby, avec Cazenave rejoignant Brive.

« J'attribue la récupération de ma vision sportive à NeuroTracker. Le système a également doublé ma capacité à me concentrer sur n’importe quel exercice, me permettant d’obtenir de meilleurs scores et de rester précis, même lorsque la fatigue s’installe.

4. Romain Grosjean

Après avoir pris sa place en tant que pilote de premier plan de l'équipe Haas F1, Romain Grosjean a entrepris des programmes de formation cognitive avancés avec Neurovision Consultancy sous la direction du Dr Matter. Bien que d'autres équipes de F1 utilisent NeuroTracker, Romain est la première personne à partager son expérience sur l'impact de l'entraînement sur la performance sur piste.

« Mon environnement a d'abord commencé à ralentir, ce qui me permet de mieux comprendre chaque détail qui m'entoure, même à 300 km/h dans une Formule 1. Puis mon champ de vision s'est élargi, il m'aide désormais à prendre en compte bien plus de paramètres qu'avant. . Je peux mieux anticiper et appréhender chaque élément qui constitue le paysage sans même me rendre compte de son existence. Cela peut être décisif au moment de démarrer le Grand Prix.

Aujourd'hui je progresse de plus en plus et cela me pousse à aller plus loin car chaque nouvelle sensation me rend plus puissante et plus alerte. Ce protocole a vraiment amélioré mes performances et ma sécurité.

5. Aaron Cook

Aaron Cook est un athlète de taekwondo de classe mondiale qui a travaillé pendant de nombreuses années avec l'entraîneur vétéran de NeuroTracker, Mick Clegg , exécutant de nombreux programmes d'entraînement intensifs à double tâche . Depuis son partenariat avec Mick, Aaron a remporté de nombreuses médailles d'or sur la scène internationale.

« Le taekwondo est un sport très rapide, il faut donc en être totalement conscient, un seul laps de temps et la partie peut être terminée. NeuroTracker est tout simplement un outil vital pour moi désormais. Cela m'a aidé à voir les choses plus rapidement, à traiter les informations plus rapidement et à maintenir mon attention plus longtemps, et c'est ce qui me donne l'avantage sur mes concurrents ».

6. Declan Fermier

Deux fois médaillé d'or paralympique aux Jeux olympiques d'hiver de PyeongChang et de Sotchi, Declan Farmer est un attaquant exceptionnel au hockey sur luge. Pratiquant ce sport en compétition depuis 2007, Decland a cherché à améliorer son jeu mentalement au cours des saisons précédant les jeux de 2018.

« Le NeuroTracker a grandement amélioré les aspects mentaux et visuels de mon jeu. Le système de suivi 3D a particulièrement profité à ma vision périphérique et à mon temps de réaction. J’ai constaté une différence notable dans ces compétences au cours des deux dernières saisons en utilisant le NeuroTracker.

7. Matt Rapide

Matt Fast est un golfeur devenu professionnel en 2009 et qui a terminé cinq fois parmi les dix premiers de la PGA. Dans une interview accordée au New York Times , Matt a souligné le rôle de l'entraînement NeuroTracker pour augmenter la concentration mentale.

« Tout serait obscur, sauf ce que vos yeux regardaient. Les moments où j'ai le mieux mis, c'est lorsque je l'utilisais. J’y crois totalement.

Alors que l'adoption de NeuroTracker dans les sports d'élite ne cesse de se renforcer, nous espérons entendre davantage de personnes qui l'utilisent pour élever leur jeu au niveau supérieur. Si vous êtes intéressé par ce que disent les entraîneurs et les dirigeants sportifs, consultez également le premier article de ce blog en deux parties.

5 leaders de la performance sportive parlent de NeuroTracker

‍

Les grands sportifs d’aujourd’hui ont tous au moins une histoire à raconter sur les légendes qui les ont inspirés sur leur chemin vers la gloire. Il s’agit d’une sélection de forces véritablement emblématiques du monde de l’athlétisme, ainsi que de moments redéfinissant leur carrière.

Roger Bannister brise la barrière des 4 minutes

Bannister est devenu une légende du sport emblématique, non pas tant en raison de ses prouesses athlétiques, mais parce qu'il a affronté ce que de nombreux experts pensaient impossible. Cette idée fascinante de l'époque était de briser « la barrière ». Depuis, de nombreux hommes ont parcouru un mile en moins de 4 minutes, mais lorsque Roger Bannister l'a fait pour la première fois en 1954, cela a repoussé les limites de ce qui était possible pour l'humanité. La nouvelle a envoyé une onde de choc à travers le monde, ouvrant de futures vannes pour inspirer des générations d’athlètes à conquérir l’invincible.

Jesse Owens remporte 4 médailles d'or

Les Jeux olympiques organisés avant la Seconde Guerre mondiale ont vu de nombreux agendas politiques se jouer sur le terrain. Hitler a utilisé les jeux de 1936 pour tenter de mettre en valeur la supériorité aryenne et l’infériorité de la race africaine. De plus, l’Amérique était également profondément en proie à des tensions raciales. Jesse Owens s'est rendu aux Jeux olympiques face à des troubles politiques de tous bords. Quoi qu'il en soit, il a scellé son destin de légende olympique grâce à son rythme et à sa détermination, quittant Berlin avec les médailles d'or du 100 mètres, du 200 mètres, du saut en longueur et du relais 4 × 100 mètres. Le pouvoir de la politique à travers la réussite d'un seul athlète ne sera jamais oublié.

Emile Zatopek à la conquête de toutes les épreuves de distance

Après avoir remporté le 5 000 m et le 10 000 m aux Jeux olympiques de 1952 à Helsinki, Emil Zatopek était sur le point de devenir une légende sportive de la manière la plus audacieuse imaginable. Avec une personnalité remarquable et un programme d'entraînement exténuant comme recette du succès, le Tchèque a décidé de se lancer dans le marathon, une distance de 42 km, soit plus de quatre fois plus longue que les 10 000 m. Le hic, c’est qu’il n’avait jamais couru de marathon de sa vie ! Naturellement, il était considéré comme un étranger de premier plan. De plus, il affrontait également Jim Peters, un coureur britannique qui avait battu le record du monde quelques semaines plus tôt.

Zatopek a rattrapé Peters à mi-course et lui a demandé si le rythme était trop rapide, Peters a faussement répondu qu'il était trop lent pour briser sa confiance. Dans ce qui semblerait ringard même dans un film, Zatopek a immédiatement répondu en accélérant vers la victoire. Il s’agit probablement de la plus grande victoire sportive des « débutants » de tous les temps, ou depuis.

Bob Beamon se lance dans les livres d'histoire

Établir un nouveau record du monde dans n'importe quel sport nécessite énormément de travail acharné pour dépasser le record précédent. Bob Beamon est entré dans l'histoire aux Jeux olympiques de 1968 avec un saut si épique que cela s'est produit comme un coup de tonnerre. En traversant le stade de Mexico, son saut a battu le précédent record de près de deux pieds entiers. Il a sauté si loin que le système de mesure olympique ne pouvait pas le couvrir, et une nouvelle méthode a dû être imaginée sur place.

Témoignage de tout grand record, personne n'a pu égaler le saut de Beamon pendant plus d'une décennie, et il a à peine été amélioré un demi-siècle plus tard. Inscrit au National Track and Field Hall of Fame , Bob Beamon est l'incarnation même du recordman.

Michael Johnson remporte le 200 m avec un style parfait

Avec une technique de course presque disgracieuse et nonchalante, Johnson a défié les stéréotypes d'un super athlète. Même s'il a récolté de nombreuses médailles d'or aux Jeux olympiques et aux championnats du monde tout au long de sa prolifique carrière, c'est son ascension vers une grandeur légendaire sur son sol national aux Jeux d'Atlanta de 1996 qui a marqué l'histoire.

Johnson est devenu le seul homme à remporter à la fois le 400 m et le 200 m olympiques au cours des mêmes Jeux. Le couronnement a cependant été l'étonnant record du monde de 19,32 secondes qu'il a établi. Non seulement il avait battu son propre record du monde, mais il l'avait battu de plus de trois dixièmes de seconde, soit la plus grande partie jamais retirée du record du monde du 200 m. Comme les records du monde sont rarement établis lors des finales de championnat, la performance de Michael Johnson a été un moment de genèse pour définir l'interprète ultime.

Dick Fosbury réinvente le saut en hauteur

L'expression « la nécessité est la mère de l'invention » ne pourrait être plus vraie pour Dick Fosbury. Il avait passé des années à utiliser la méthode du saut en ciseaux, puis avait eu du mal à s'adapter à la technique plus récente et plus appréciée du « rouleau occidental » consistant à sauter d'abord par-dessus la face de la barre. Plutôt que de revenir au saut en ciseaux, il a innové avec sa propre technique révolutionnaire. Les effets ont été dramatiques. En un seul après-midi, il a amélioré son record personnel d'un demi-pied.

Le « Fosbury Flop » est devenu célèbre lors des Jeux olympiques de Mexico en 1968, lorsqu'il a révélé au monde sa technique apparemment bizarre et a décroché l'or dans une finale très serrée. Cet exploit a établi la norme ultime en matière de ce que signifie être véritablement créatif dans la poursuite de la victoire.

‍

Vous avez apprécié ce blog ? Recherchez une suite allant au-delà de l'athlétisme pour aborder des moments épiques dans le basket-ball, le football, le hockey sur glace, la natation et la gymnastique !

La formation de base n’est qu’un début. Lorsqu’il s’agit d’évolution des performances, il existe de nombreuses façons d’ajouter des tâches doubles qui transforment l’entraînement NeuroTracker. Jetons un coup d'œil à 5 ​​façons d'augmenter la charge utile neurophysique de chaque session.

1. Formation approfondie

Il s’agit de la méthode éprouvée consistant simplement à s’y tenir. Bien que de NeuroTracker se fasse plus rapidement au cours des 15 à 30 premières séances d'entraînement, les résultats montrent que les gens continuent de s'améliorer avec un entraînement à long terme, même après des centaines de séances.

L'entraîneur en psychologie de la performance, Rob Gronbeck, est un exemple de vétéran de NeuroTracker qui a effectué plus de 600 séances et, ce faisant, a quadruplé sa puissance de traitement .

Avec NeuroTracker Pro, il existe également une gamme de différents types de sessions à utiliser dans les programmes d'entraînement, tels que « Surcharge », « Cible » et « Tactique ». Ceux-ci utilisent toujours la méthode Core NeuroTracker, mais imposent des exigences supplémentaires à des compétences cognitives spécifiques, telles qu'une attention soutenue, sélective et divisée.

2. Doubles tâches physiques

Une étude de 2012 intitulée « Entraînement perceptuel et cognitif des athlètes » a révélé que même la simple différence entre la position debout et la position assise ajoute des charges cognitives qui ont un impact sur les performances du NeuroTracker. Sur la base de recherches ultérieures, le système d'apprentissage NeuroTracker a été développé pour exploiter les charges cognitives des tâches physiques lors du NeuroTracking.

Essentiellement, cela implique deux étapes, premièrement, un entraînement de « consolidation » uniquement du NeuroTracker en position assise. Cela prépare le cerveau à l’apprentissage. Deuxièmement, un entraînement avec des tâches physiques, en commençant par des activités simples telles que des tâches d'équilibre de base, en progressant vers des tâches de plus en plus difficiles au fil du temps.

L’avantage ici est que la recherche montre que le cerveau et le corps s’adaptent pour gérer ces charges neurophysiques combinées, offrant ainsi des gains plus importants qu’un entraînement sur chaque tâche séparément. Les doubles tâches physiques peuvent être basées sur la motricité, où l'accent est mis sur des mouvements techniquement difficiles tels que l'équilibre sur un ballon bosu. Ou ils peuvent être basés sur des exercices, comme l’utilisation d’un vélo d’exercice pour une charge cardio ou l’haltérophilie pour une charge de force. Ceux-ci peuvent également être effectués selon un mode d'entraînement en circuit, comme le démontre ici l'ancien entraîneur de Manchester United, Mick Clegg .

3. Doubles tâches spécifiques aux compétences

Les tâches de compétences sont un raffinement de tâches physiques doubles, axées sur certaines compétences utilisées dans le sport. Un exemple est le dribble au basket-ball pendant le NeuroTracking.

Idéalement, les compétences utilisées devraient être basées sur des exigences sportives difficiles à réaliser sous la pression de la compétition. Ils peuvent également inclure des tâches physiques telles que l’équilibre, comme illustré ici pour le football.

L’avantage ici est que les compétences du monde réel peuvent être testées sous pression, simulant ainsi les exigences mentales de la compétition. Si les scores du NeuroTracker chutent considérablement, cela révèle un manque de capacité à maintenir une conscience de la situation. Poussant ce concept à l'extrême, une étude récente a même combiné le NeuroTracking avec le vol d'un pilote à réaction , révélant que les manœuvres avancées drainaient presque toutes les « capacités cognitives disponibles » des pilotes.

4. Doubles tâches perceptuelles-cognitives

NeuroTracker lui-même est une tâche perceptuelle-cognitive, nous ajoutons donc ici des charges supplémentaires au même domaine de performances. Toute tâche qui présente un défi mental est valable, même quelque chose d'aussi simple que de compter à rebours de cent par étapes de trois ajoutera une charge de mémoire de travail.

Une option d'entraînement dédiée dans NeuroTracker est le mode « Agilité », qui envoie des faisceaux sur la personne qui s'entraîne lorsqu'elle tente de l'esquiver (mesurée avec le suivi de mouvement). Cela teste la perception de trajectoire 3D pour prédire les réponses aux actions - esquiver à gauche ou à droite. C'est étonnamment difficile : la plupart des gens constatent que leurs scores NeuroTracker chutent initialement à environ un tiers de leur score normal.

Les tâches perceptivo-cognitives peuvent également prendre la forme d’une stimulation sensorielle passive. Une étude qui sera publiée par Kim Dorsch de l' Université de Regina a joué le bruit de la foule d'un stade de football pour stimuler le traitement auditif lors du NeuroTracking. Un autre exemple est le mode « Optic Flow » du NeuroTracker, qui permet un entraînement normal mais dans un immense tunnel ondulé. Cela ajoute les exigences visuelles impliquées dans le traitement des mouvements d'avant en arrière. Comme il teste les systèmes d’équilibre qui dépendent du flux optique, il a été utilisé pour rechercher les effets des commotions cérébrales.

5. Conscience tactique

à l'origine par les forces spéciales d'élite telles que les Navy Seals, NeuroTracker Tactical Awareness est conçu pour entraîner la conscience de la situation et les capacités de prise de décision sous pression. Cela implique de percevoir des scènes tactiques affichées directement derrière les balles NeuroTracker, de les interpréter, puis de prendre des décisions à leur sujet, comme tirer ou ne pas tirer.

Ce mode d'entraînement a en fait été développé pour le sport en collaboration avec le quart-arrière vedette des Falcons d'Atlanta, Matt Ryan , qui souhaitait pouvoir simuler les exigences attentionnelles de la compétition tout en reconnaissant les formations de jeu et les opportunités de passe. Dans une interview avec le New York Times, il a déclaré que NeuroTracker avait amélioré sa conscience spatiale et sa capacité « à voir les choses et leurs relations les unes avec les autres très rapidement » .

La conscience tactique est un mode d’entraînement avancé et spécifique à la performance. En tant que tel, il s’adresse aux athlètes professionnels de sports d’équipe qui doivent faire face à des schémas de jeu complexes.

Bien que ces 5 façons de faire évoluer l’entraînement NeuroTracker varient beaucoup dans leur approche, elles peuvent en fait être mélangées et associées les unes aux autres pour offrir des combinaisons infinies d’entraînement neurophysique.

Vous pouvez en savoir plus sur la formation à double tâche ici.

Augmentez les performances avec le système d'apprentissage NeuroTracker

NeuroTracker est régulièrement utilisé dans plus de 700 centres de performance à travers le monde. Nous entendrons ici 5 entraîneurs et sportifs de haut niveau nous expliquer ce que NeuroTracker signifie pour eux.

1. Mick Clegg

Mick Clegg a été le premier entraîneur à découvrir et à utiliser NeuroTracker, mis en œuvre au Manchester United FC . alors qu'il était leur entraîneur de développement de la puissance, de force et de conditionnement. Mick dirige Elite Lab, un centre d'entraînement de haute performance utilisant les dernières technologies pour former des athlètes de classe mondiale.

"À Manchester United, il est devenu évident que les capacités entre les oreilles faisaient la différence entre les meilleurs joueurs et les vraiment grands. Je me suis donc rendu à l'Université de Montréal pour enquêter sur NeuroTracker. Je n'ai certainement pas regardé en arrière – cela fait partie de tout le coaching. Je fais."

« Pour devenir grands, les joueurs doivent évoluer grâce à des combinaisons progressivement avancées d’exercices d’entraînement intégrant des défis cognitifs. L'entraînement doit conditionner la concentration mentale au seuil de vitesse de traitement de chaque athlète… pour rester au courant de l'action au moment où cela compte le plus. NeuroTracker est un excellent exemple de la manière dont cela peut être réalisé. C'est pourquoi j'ai coaché ​​plus de 15 000 séances NeuroTracker. Lorsque l’on fait toujours correspondre l’entraînement aux limites neurophysiques de la performance, la courbe d’apprentissage est potentiellement infinie. »

2. Léonard Zaichkowsky

Le Dr Zaichkowsky est un scientifique du sport et de la performance bien connu dont la spécialité est la psychophysiologie de la performance humaine. Il a publié 6 livres et plus de 100 articles scientifiques sur la psychologie du sport, les sciences du sport, le biofeedback et les méthodes de recherche et a fait plus de 300 présentations dans le monde entier. En tant que directeur des sciences du sport chez les Canucks de Vancouver , il a mis en œuvre NeuroTracker dans l'entraînement de performance de l'équipe.

« Les athlètes d’élite tirent d’énormes avantages de leurs prouesses mentales sur le terrain, et trouver un moyen de conditionner leurs performances sur le plan cognitif a toujours été un défi majeur pour la science du sport. Je pense que NeuroTracker constitue ici une véritable avancée. Il s'agit d'une technologie scientifique éprouvée qui entraîne des compétences mentales fondamentales avec des gains rapides, et dont les résultats débloquent une multitude de nouvelles données sur les performances. Les athlètes peuvent désormais développer des compétences importantes telles que le suivi d’objets multiples, les compétences de concentration, les capacités à faire face aux distractions, la vitesse de traitement visuel et la prise de décision à grande vitesse.

« Les joueurs ou les entraîneurs (des Canucks) demandaient : « Quelle est la transférabilité du travail que nous faisons (NeuroTracker) avec ce qui va se passer sur la glace ? » En quelques mois, j’ai pu leur montrer les données : les gens qui s’entraînaient le plus étaient les meilleurs décideurs sur la glace. Il y avait presque une correspondance individuelle. Vous ne pouvez pas fournir de meilleures preuves que cela.

3. Donald Teig

Dr Teig OD, FAAO est directeur exécutif de « The A Team – High Performance Vision Associates ». Il dirige un groupe national de professionnels de la vue formés au sport sur des projets, le développement de la pratique individuelle et la recherche visant à fournir une vision de haute performance aux personnes qui participent à des sports et à des carrières visuellement exigeants.

« La nouvelle technologie qui existe est vraiment magnifiquement illustrée par NeuroTracker. Il s’agit d’un équipement qui stimule simultanément une variété d’éléments sensoriels. Il existe une demande de prise de décision. Pensez à un quart-arrière par exemple… il doit être capable de s'ajuster de manière appropriée et de prendre la bonne décision pour frapper le receveur qu'il essaie de frapper. Prise de décision rapide. Et c'est ce que NeuroTracker fait si bien.  

''Nous l'adorons. Nous l'utilisons dans tous les tests que nous devons effectuer lorsque ce type de comportement est important. Soyons réalistes, c'est vrai dans presque tous les sports auxquels vous pouvez penser, même dans la vie seule - conduite automobile, militaire, travail de police - c'est pertinent, et à force de répétition, vous vous améliorez de plus en plus. Et c’est là toute la beauté de NeuroTracker.

4. Kate Allgood

Kate Allgood a été reconnue comme l'une des meilleures joueuses de hockey sur glace au Canada. Titulaire d'un double Master spécialisé en psychologie du sport, Kate a créé Quantum Performance , un cabinet de coaching de haute performance spécialisé dans l'entraînement mental. Kate est également l'auteur de 2 livres sur le conditionnement mental pour la performance sportive.

« Il existe de nombreuses technologies, mais après des recherches approfondies, j'ai trouvé que la solution globale la mieux adaptée à mon coaching de performance est NeuroTracker. J'utilise NeuroTracker car c'est un outil très efficace pour entraîner tous les types d'attention, et il utilise également un pivot visuel. Grâce à un processus de conditionnement scientifique, NeuroTracker construit les outils bruts nécessaires pour maintenir la conscience et l'attention même dans les situations de jeu les plus stressantes.

« Il existe plusieurs façons dont l’entraînement NeuroTracker vous aidera à développer vos capacités athlétiques. Premièrement, prendre de meilleures décisions sous pression. Deuxièmement, anticiper les actions plus tôt et avec plus de précision. Troisièmement, pour identifier et se concentrer plus facilement sur les opportunités clés, améliorant ainsi votre connaissance de la situation. Et enfin, rester alerte mentalement tout au long d’une longue saison. Avec plus de 20 ans de recherche, NeuroTracker est l’un des systèmes les plus avancés de ce type au monde.

5. Keith Smithson

Le Dr Smithson se spécialise dans la vision sportive chez Northern Virginia Doctors of Optometry . Il est directeur de la performance visuelle pour les Nationals de Washington, optométriste de l'équipe pour les Washington Wizards, Spirit, Mystics et DC United, et consultant en vision sportive pour les Washington Redskins et les Washington Capitals.

« Le rôle de NeuroTracker en matière de performances sportives était déjà bien connu, et en l'appliquant à l'entraînement des athlètes de la NBA, de la NFL, de la MLS et de la MLB, nous avons fait de grands progrès. Une fois que ces athlètes voient la différence que NeuroTracker fait sur le terrain, ils deviennent complètement dévoués. C'est le plus grand témoignage pour un outil de formation lorsque vos clients disent : « Écoutez, je ne peux pas vivre sans ça ». NeuroTracker est rapidement devenu un outil incontournable dans notre pratique.

Surveillez notre blog de suivi où nous entendrons une gamme d'athlètes d'élite donner leur 2 cents sur NeuroTracker.

Nous sommes tous conscients que le sport permet de défier nos limites physiques et notre volonté. Cependant, nous ne réalisons généralement pas que nos capacités cognitives sont également poussées à leurs limites par les exigences de la compétition. Tout comme les exigences physiques du sport, celles-ci vont bien au-delà de ce que nous vivons dans la vie quotidienne normale et avec une fréquence surprenante.

Albert Einstein a dit un jour : « Il faut développer un instinct pour ce que l'on peut à peine réaliser grâce à ses plus grands efforts. » Nous allons révéler ici 3 façons dont le sport offre au cerveau des opportunités de faire de tels efforts.

1. Vitesse de traitement

Dans le sport, les choses vont vite. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous associons des réactions plus rapides à de meilleures performances sur le terrain. Même si cela semble parfois être le cas, les actions ne se produisent pas par hasard. Avant que les actions sportives ne soient exécutées, les processus perceptuels et cognitifs doivent d’abord absorber les informations sensorielles, les interpréter, faire des prédictions sur les résultats futurs, puis formuler une décision sur la manière d’agir.

Dans la plupart des situations quotidiennes, il y a peu de pression de temps, comme décider de préparer une tasse de café ou une tasse de thé. En revanche, le sport nécessite parfois que des décisions critiques et des actions-réponses soient traitées en quelques dixièmes de seconde seulement. Des exemples classiques ici sont le retour d'un service de tennis ou la frappe d'un lancer de baseball. Pour le jeu dynamique dans les sports d’équipe comme le basket-ball, des myriades d’actions et de réponses doivent être faites extrêmement rapidement et continuellement, voire simultanément.

Sentir, percevoir, évaluer, puis agir à des vitesses aussi élevées mettent le cerveau à rude épreuve. L’avantage de la vitesse de réaction ne vient pas tant de la vitesse à laquelle un athlète bouge, mais plutôt de la vitesse de traitement de son cerveau.

2. Mémoire de travail

Pour la plupart des gens, la « mémoire de travail » évoque l’idée de garder un numéro de téléphone à l’esprit. En fait, c'est bien plus que de la mémoire : la partie « travail » est essentielle. Considérez-le comme une sorte de multitâche mentale. Non seulement nous devons garder plusieurs informations accessibles à l'avant-plan de notre esprit, mais nous devons également effectuer des opérations cognitives sur celles-ci - en les manipulant ou en les transformant de manière à produire quelque chose d'utile pour nous.

Dans le sport, nous devons faire cela pour de nombreuses choses qui se passent autour de nous, simultanément et rapidement. Les exigences dépendent du nombre de choses différentes qu’il faut garder à l’esprit et de la complexité de leur traitement significatif.

Un exemple simple est celui d’un gardien de but de football qui doit prédire quel joueur est le plus susceptible de tirer dans son but.

S’il y a deux joueurs, le gardien de but doit les examiner tous les deux et déterminer qui est le plus susceptible de tirer, ce qui implique généralement d’évaluer les éléments suivants.

1. Position - distance jusqu'au but, s'il y a un tir clair et options de passe
2. Défense – quelle est la probabilité qu'un défenseur soit capable de tacler ou d'intercepter le joueur qui tire.
3. Comportement – ​​quelle est la probabilité que chaque joueur tire, en fonction de sa réputation et du statut de la partie en cours

En quelques secondes, un gardien de but de niveau professionnel fera ces évaluations, puis les gardera à l'esprit pour les comparer les unes aux autres, déterminera la plus grande menace, puis prendra des mesures pour être prêt à arrêter le tir de ce joueur.

Bien sûr, cela peut devenir beaucoup plus compliqué que de simplement anticiper deux joueurs. Prédire ce que feront les adversaires ou comment un jeu se déroulera, même quelques minutes à peine, augmente de façon exponentielle la charge exercée sur la mémoire de travail. Pour être performant dans n'importe quel sport où il se passe beaucoup de choses et où l'action change constamment, cela impliquera d'énormes exigences en matière de mémoire de travail.

3. Attention soutenue

Il n'y a pas beaucoup de situations dans la vie où vous devez vous concentrer intensément tout en effectuant des actions complexes, puis le faire de manière répétée pendant une heure ou plus. La conduite automobile est probablement le concurrent le plus proche. Cela dit, pour répondre aux exigences des compétitions sportives, il faudrait que cela ressemble à une course-poursuite en voiture de style film.

Bien que le cerveau ne représente que 2 % de notre poids corporel, il est un four à glucose, brûlant environ 20 % de notre énergie totale et jusqu'à un tiers de notre ATP. Dans les sports physiquement exigeants, la fatigue exerce une pression sur les niveaux d'énergie du corps et envoie une multitude de bruits sensoriels internes dans notre cerveau.

Ceci, combiné aux exigences de périodes répétées de concentration intense, est l'une des principales raisons pour lesquelles des erreurs de compétition se produisent souvent dans les dernières étapes – un manque d'attention critique et la fin du jeu. Ajoutez à cela les montagnes russes émotionnelles que peuvent provoquer les dimensions psychologiques de la compétition, et la capacité de chacun à maintenir sa concentration mentale est mise à l’épreuve sous une pression réelle.

Une recette pour les entraînements mentaux

Il existe d’autres moyens par lesquels le sport engage activement le cerveau. Cependant, lorsque vous combinez simplement vitesse de traitement, mémoire de travail et attention soutenue, vous disposez déjà d’une excellente recette pour développer vos capacités mentales. Il n’est pas surprenant que les recherches montrent que l’activité sportive peut stimuler les fonctions mentales et améliorer les résultats en matière de santé cognitive. Alors la prochaine fois que vous vous entraînerez ou participerez à une compétition, pensez aux bienfaits entre les oreilles !

Consultez un blog connexe ici.

3 raisons pour lesquelles les athlètes devraient entraîner leur esprit‍

Le cerveau humain et le système nerveux central sont remarquables. La manière dont ils interprètent et gèrent le monde à travers les systèmes sensoriels constitue un domaine scientifique profond et fascinant. Mais ce qui est peut-être plus fascinant, c'est la manière dont des variations subtiles dans les fonctions cérébrales peuvent influencer considérablement les performances humaines d'une personne à l'autre. En 2009, un partenariat entre le Faubert Lab et la société de transfert de technologie derrière NeuroTracker a donné naissance à des collaborations en sciences du sport avec des équipes de classe mondiale dans différents sports.

J’étais très enthousiaste à l’idée de travailler avec des athlètes d’élite, qui existent aux limites mêmes de la performance humaine. Nous savons tous que les stars du sport réalisent des exploits incroyables en termes d’habileté et d’athlétisme qui semblent hors de portée des gens ordinaires. La plupart des réflexions à ce sujet se concentrent sur leur spectre de capacités physiques. Cependant, en tant que neuroscientifique, j’ai toujours eu l’idée que le principal facteur de différenciation au niveau élite n’est pas nécessairement la prouesse physique.

Le cerveau d'élite

Plus précisément, leur bande passante très élevée pourrait permettre de traiter des scènes complexes et dynamiques qui changent rapidement et de manière imprévisible. Cela permet aux stars du sport d’être au bon endroit au bon moment, d’éviter les erreurs et, surtout, de prendre les meilleures décisions pour agir. Il existe de plus en plus de preuves dans le domaine des sciences du sport à l’appui de cette affirmation.

Cependant, il a fallu plusieurs années d’étude des athlètes d’élite du point de vue des neurosciences pour découvrir ce qui les rend particulièrement spéciaux. Les différences dans ce que j'appelle les capacités « perceptuelles et cognitives » pourraient avoir de puissantes implications pour déterminer la capacité de tout individu à s'adapter à de nouveaux niveaux de performance.

Étudier les athlètes d’élite

Dans une étude de Nature Scientific Reports, j'ai comparé 102 athlètes d'élite de la LNH, de l'EPL et du Top 14 français de rugby à XV, à 173 amateurs d'élite de la NCAA et d'un programme d'entraînement olympique européen, ainsi qu'à 33 étudiants universitaires non sportifs. Tous ces participants ont suivi un programme de formation NeuroTracker comprenant 15 séances (6 à 8 minutes chacune), réalisées sur plusieurs semaines.

Le fait de réunir des centaines d’athlètes d’élite dans une seule étude était en fait assez révolutionnaire, rendant les données NeuroTracker extrêmement utiles d’un point de vue analytique. Une méta-revue de la recherche en sciences du sport auprès d'athlètes d'élite a conclu que sur 1 692 études, celle-ci était la seule avec une taille d'échantillon idéale d'athlètes.

Bien que NeuroTracker soit utilisé pour entraîner des capacités cognitives de haut niveau en vue de la performance sportive, la tâche elle-même est neutre et abstraite. Cela le rend valable pour comparer différentes populations, car il s'agit essentiellement de la même formation pour tout le monde, sans préjugés ni avantages inhérents.

Plus important encore, même si la tâche est difficile, elle est techniquement très simple à réaliser – vous pouvez l’essayer par vous-même ici . Cela signifie que lorsque vous vous améliorez, vous vous améliorez parce que votre cerveau s'améliore, plutôt que grâce aux effets liés à la technique ou à la pratique. Ceci a été corroboré par les mesures qEEG des changements neurophysiologiques positifs dans le cerveau avec l'entraînement.

À la découverte de la puissance cérébrale des stars du sport

Les données NeuroTracker fournissent deux types de mesures des fonctions cérébrales : les lignes de base (capacité perceptuelle et cognitive existante) et le taux d'apprentissage (capacité à s'adapter cognitivement). Les résultats des trois groupes ont montré que les athlètes professionnels d’élite avaient, en moyenne, des niveaux de base significativement plus élevés que les amateurs d’élite et les étudiants universitaires.

Même si la tâche est purement cognitive et malgré le stéréotype des athlètes « idiots », il n'est pas surprenant que ces athlètes aient obtenu de meilleurs résultats que les étudiants universitaires. En effet, les types de fonctions cérébrales suscitées par NeuroTracker sont pertinents pour les compétences mentales sur lesquelles les athlètes s'appuient généralement aux niveaux de jeu les plus élevés.

En termes de taux d'apprentissage, l'attente générale était que si les élites professionnelles démarraient à un niveau beaucoup plus élevé, les élites amateurs et les étudiants universitaires rattraperaient leur retard au cours du programme de formation. Le plus surprenant, c’est l’inverse qui s’est produit. En termes de courbes d’apprentissage, les athlètes d’élite se sont éloignés des athlètes amateurs, qui à leur tour se sont éloignés des étudiants universitaires.

Révéler le potentiel de performance humaine

Les données ont révélé quelque chose de profond chez les athlètes d’élite : ils semblent avoir une capacité perceptuelle et cognitive supérieure pour s’améliorer et s’adapter à une tâche nouvelle et neutre. De plus, le niveau de cette capacité est fortement corrélé au niveau de capacité sportive, ce qui suggère qu'il s'agit d'un prédicteur utile de la capacité cognitive et du potentiel d'apprentissage dans n'importe quel domaine de la performance humaine.

Dans le cas de ces athlètes d’élite, on pourrait s’attendre à ce que leur cerveau soit déjà proche du plus haut niveau compétitif, ayant atteint leur potentiel maximum. Cependant, ce qui les rend spéciaux réside peut-être dans leur capacité à acquérir un nouveau potentiel beaucoup plus rapidement et efficacement que les autres populations. Cette neuroplasticité , démontrée par le taux d'apprentissage du NeuroTracker, est peut-être un trait déterminant des athlètes de haut niveau.

Neurosciences pour le profilage des performances humaines

Je peux imaginer que ce type de profilage soit utile dans divers domaines de la performance humaine, pas seulement dans le sport. Tout d’abord à des fins de recrutement, avec la possibilité de sélectionner de manière plus prévisible les dirigeants pour une évolution de carrière rapide. Ou pour des emplois qui sont exigeants sur le plan cognitif, comme les opérateurs de contrôle du trafic aérien et les rôles d'élite dans l'armée ou les forces de l'ordre.

Deuxièmement, en tant que mesure du taux d’apprentissage, il pourrait être utilisé pour qualifier les individus à des programmes de formation spécialisés ou coûteux. Cela permettrait de concentrer les ressources sur ceux qui ont une grande capacité d’adaptation cognitive, qui peuvent en bénéficier le plus. Cette connaissance de l'adaptabilité du cerveau de chaque individu est un domaine émergent des neurosciences, mais elle pourrait bien redéfinir la dichotomie entre nature et culture, ainsi que notre compréhension de la performance humaine.

Les réactions rapides sont une chose, mais pour garder une longueur d'avance sur vos adversaires, vous devez anticiper leur prochain mouvement avant même qu'il ne se produise. On peut penser à Karate Kid, ou à Luke Skywalker utilisant « la force », mais en réalité, les neuroscientifiques et les scientifiques du sport ont associé cette compétence à quelque chose appelé « perception biologique du mouvement » (BMP). Voyons de quoi il s'agit et voyons si c'est une compétence que vous pouvez développer pour de meilleures performances sur le terrain.

Qu’est-ce que la perception biologique du mouvement ?

Le BMP implique la perception et le traitement simultané de nombreux mouvements humains distincts. Ces informations nous permettent de comprendre dans quel type d’action ou de communication une personne s’engage, à chaque instant. Cette interprétation collective des nuances du langage corporel est quelque chose qui semble presque automatique, comme par exemple deviner l'humeur d'une personne lorsqu'elle entre dans une pièce. En réalité cependant, s’appuyer sur tous ces repères visuels est en fait assez éprouvant pour les ressources du cerveau.

Pourquoi est-ce important ?

Le BMP est connu pour être une compétence mentale clé dans la plupart des sports. Par exemple, si un défenseur souhaite empêcher un attaquant de passer ou de tirer, une lecture précise du langage corporel devient essentielle pour entreprendre toute action. En boxe ou en arts martiaux, par exemple, le BMP est essentiel pour savoir quand ou non lancer un coup de poing ou en esquiver un.

Le BMP devient d’autant plus crucial dans les sports au rythme rapide, où les fenêtres de prise de décision sont souvent extrêmement courtes. Le tennis en est un excellent exemple. Avec des vitesses de service pouvant atteindre 150 mph, réagir à la trajectoire de vol réelle de la balle est pratiquement inutile : elle sera littéralement passée au moment où le système nerveux central commencera à initier une réponse actionnelle. Cette courte vidéo donne une idée de la fugacité de la dimension temporelle du sport.

Prédire l'avenir

Au lieu de réagir après coup, les signaux corporels peuvent révéler les secrets d’une pièce, avant même qu’elle ne se produise. Dans le cas du tennis, des indices tels que la flexion du genou avant un saut, l'angle de la tête, la rotation de la hanche, le balancement des bras et l'orientation du pied révèlent cumulativement la trajectoire de la balle - avant qu'elle ne soit réellement frappée. C'est la même chose pour un frappeur de baseball jugeant un lanceur ou un gardien de but de football face à un tireur de penalty. Dans ces scénarios, des jugements perceptuels rapides sont d’une importance primordiale.

La puissance de ces capacités de perception a été démontrée par Cristiano Ronaldo, à travers sa capacité à marquer des buts en passant des centres, sans même voir le football bouger.

Nature contre culture

De nombreuses études en sciences du sport montrent que les athlètes d’élite possèdent des capacités perceptuelles et cognitives supérieures. Une étude récente a spécifiquement montré que les athlètes ont de meilleures compétences en BMP que les non-athlètes, même pour lire des mouvements sans rapport avec le sport.

Il se pourrait que pour devenir un athlète d’élite, il suffise d’être naturellement doué dans ce type de compétences mentales pour réussir. Ou encore, il se pourrait que ces compétences se développent au fil des années d’exposition à la pratique de sports de haut niveau dès le plus jeune âge. Dans les deux cas, la question à 64 millions de dollars demeure : pouvons-nous former spécifiquement la capacité BMP ? Il pourrait s’agir de développer des compétences d’élite chez des athlètes semi-élites ou amateurs ou de faire passer les athlètes d’élite au niveau supérieur.

Le défi de la formation

Les simulations de réalité virtuelle sont généralement utilisées par les scientifiques pour évaluer la capacité des BMP. Cependant, ces simulations ne sont pas utilisées à des fins de formation. Le professeur Faubert, expert en BMP, a décidé de relever le défi de la formation. Poussé par son désir de découvrir des moyens d'améliorer les performances humaines, il a émis une hypothèse pour l'utilisation de NeuroTracker. À savoir que la formation pourrait directement améliorer les compétences BMP en raison des nombreux parallèles avec les tâches.

1. Suivi de plusieurs objets
2. Traitement en profondeur des signaux stéréoscopiques 3D
3. Demandes d’attention sélective
4. Perception sur un large champ de vision (BMP à courte distance)

Plutôt que d'essayer d'entraîner une personne à reconnaître des séquences de mouvements spécifiques, l'idée du professeur Faubert était qu'il serait plus efficace d'entraîner les capacités cérébrales fondamentales impliquées dans le BMP. Si cela est correct, cela entraînerait une amélioration des capacités de lecture du langage corporel en général.

BMP à courte portée

Les signaux BMP viennent littéralement de la tête aux pieds. Cela signifie que lorsque vous êtes proche de quelqu'un, l'angle visuel nécessaire pour capter tous les signaux en même temps devient très large, suscitant les systèmes visuels périphériques. La détection et le suivi des signaux en périphérie sont beaucoup plus éprouvants pour le cerveau . Le professeur Faubert avait mené des recherches antérieures montrant que les personnes âgées en bonne santé présentaient une baisse significative de leur capacité à lire les BMP à des distances inférieures à 4 mètres.

À titre d'exemple de conséquence concrète, ce déficit de BMP rend les personnes âgées vulnérables aux collisions lorsqu'elles marchent dans des endroits très fréquentés. Pour cette raison, le professeur Faubert a voulu voir si NeuroTracker pouvait récupérer ces compétences BMP perdues à cause des effets du vieillissement naturel.

Transfert de performances

Le professeur Faubert a découvert que 15 séances de NeuroTracker effectuées sur 5 semaines amélioraient considérablement le BMP à courte portée des personnes âgées. Les effets de la formation leur ont désormais permis de juger avec précision une direction de marche à différentes distances et sous différents angles, alors qu'auparavant ils ne le pouvaient pas.

L'étude a révélé un transfert clair et positif de l'entraînement perceptuel et cognitif sur la capacité des personnes âgées à lire et à prédire les mouvements humains à courte distance.

Performances sur le terrain

Le professeur Faubert souhaite maintenant faire évoluer la recherche pour voir si NeuroTracker peut améliorer les capacités des athlètes à lire les actions liées au sport. Cependant, pour démontrer le transfert de performances, des simulations BMP sophistiquées spécifiques au sport doivent être créées. Ceux-ci doivent être capables de pousser les athlètes professionnels au-delà de leurs limites actuelles de BMP – qui sont déjà élevées ! Pour être réalistes, ces simulations nécessitent d’abord de capturer les mouvements réels des athlètes puis de les convertir en avatars 3D. Ici vous pouvez voir une partie du travail préparatoire au football, avec des joueurs de l'Impact de Montréal.

Alors, pouvez-vous vous entraîner à lire dans les pensées de votre adversaire ?

Les preuves scientifiques pour les athlètes ne sont pas encore disponibles. Cependant, ce que nous savons, c'est que la formation NeuroTracker a montré un transfert évident vers les capacités BMP et que bon nombre des exigences du cerveau impliquées dans la lecture des mouvements du corps humain correspondent à la tâche NeuroTracker. De plus, d’innombrables études montrent qu’une à trois heures d’entraînement distribué avec NeuroTracker produit d’importants gains de capacités. Et cela se traduit par une amélioration des fonctions cognitives de haut niveau, ainsi que par des performances sportives de compétition .

Donc, si vous souhaitez prendre l'avantage sur les mouvements de votre adversaire, le suivi d'objets multiples en 3D semble être la meilleure option !

Vous souhaitez découvrir trois des dimensions cachées de la performance sportive d’élite ? Alors lisez notre blog connexe ici.

3 raisons pour lesquelles les athlètes devraient entraîner leur esprit

Le rôle révolutionnaire de la technologie

La caractéristique déterminante de l’ère moderne est la croissance exponentielle de la technologie. Plutôt que de déplacer les rôles des humains, la technologie a, d’une certaine manière, radicalement accru la valeur et l’importance des compétences en matière de performance humaine.

L’une des principales raisons est que la valeur monétaire des systèmes technologiques exploités par le personnel peut être extrêmement élevée. Un cas pertinent est celui du bombardier furtif B-2 Spirit, dont le coût de production total par avion était d'environ 2 milliards de dollars américains. Les opérateurs de systèmes technologiques coûteux assument non seulement d'énormes responsabilités, mais ils doivent également développer des normes d'expertise extrêmement élevées, avec des coûts de formation élevés.

Le défi de l’industrie de la formation

Avec ce type de scénarios, le secteur de la formation a été intimidé par le défi de savoir comment garantir l'efficacité des programmes de formation destinés au personnel hautement prioritaire. Les pilotes de jet en sont un exemple classique. La compétence nécessite de repousser les barrières cognitives et physiologiques de la performance humaine. Parallèlement à cela, la compétence d’un expert a un prix très élevé, nécessitant des milliers d’heures d’expérience de vol. Pourtant, en fin de compte, et quels que soient les investissements en formation, certains pilotes excellent en formation, tandis que d’autres échouent. Traditionnellement, il n’existait aucun moyen de comprendre ou de prédire correctement de tels résultats.

Innovation dans les systèmes de performance humaine

Pour relever ce défi, une coalition multidisciplinaire de neuroscientifiques, d'experts en formation par simulation et de spécialistes de la formation au pilotage a tenté de découvrir ce qui se passe réellement dans l'esprit des pilotes d'avion pendant leur formation. Dans une configuration véritablement innovante, ils ont pris un avion à réaction L-29 et ont intégré le tableau de bord avec un système NeuroTracker, puis ont connecté les pilotes à un équipement de suivi oculaire et d'ECG.

L’objectif était d’étudier les impacts en temps réel du vol en termes de charges d’entraînement neurophysiques réelles – une première mondiale dans l’aviation.

Détermination des limites de charge de travail

Un concept clé utilisé était la « capacité cognitive disponible », c'est-à-dire les ressources attentionnelles encore disponibles lors de l'exécution d'une tâche. Cela dépend à la fois de la complexité de la tâche et des capacités de l’individu. Par exemple, conduire laisse à certaines personnes suffisamment de capacités cognitives pour parler au téléphone portable, mais pour d’autres, il s’agit d’une distraction dangereuse.

L'objectif était d'utiliser NeuroTracker pour mesurer la capacité cognitive disponible des pilotes lors de l'exécution réelle de 3 niveaux de difficulté de manœuvres de vol, et de reproduire les tests dans un simulateur. Cela fournirait alors une évaluation objective des effets sur la charge de travail de tâches de vol spécifiques, révélant leur impact sur les performances du pilote et les paramètres physiologiques.

Résultats des tests en vol

Les performances de vol ont été évaluées à l'aide de l'ensemble d'outils d'évaluation cognitive (CATS), et les pilotes ont été invités à évaluer subjectivement les charges de travail subies dans chaque condition de vol.

Dans l’ensemble, les résultats ont montré que plus la manœuvre de vol était difficile, moins la capacité cognitive disponible était disponible pour la tâche NeuroTracker. Ces effets étaient beaucoup plus importants pour le vol réel que pour le vol simulé.

Les réductions de la capacité cognitive disponible sont également corrélées à des performances techniques de vol inférieures.

Les auto-évaluations ont révélé que les pilotes sous-estimaient grandement les véritables charges de travail cognitives, telles qu'établies par NeuroTracker, CATS et les mesures physiologiques. En effet, les pilotes ne se rendaient pas compte du moment où leur capacité de charge de travail était devenue surchargée, ce qui diminuait l'efficacité de leur formation.

Formation adaptative

Cette étude a apporté un nouvel éclairage sur les relations directes entre les charges de travail mentales et physiologiques, et leur influence combinée sur les performances d'entraînement. Les données pourraient être directement utiles pour personnaliser les programmes de formation afin de répondre aux besoins individuels.

Par exemple, il pourrait être utilisé pour restreindre un pilote plus faible à des vols réels de faible difficulté et à des vols simulés de difficulté moyenne. Ou bien, pour organiser des vols très difficiles pour un pilote très compétent. Cela permettrait d'adapter les exigences de la formation grâce à une approche continue de Boucle d'or, garantissant que chaque session de formation est optimisée en fonction des besoins de formation de chaque pilote.

Avantages pour l'industrie de la formation

Cette étude représente la première année d'un projet de recherche pluriannuel, qui inclura ensuite la dimension de l'expertise pour étudier son influence sur les capacités de charge de travail. Bien que cette recherche soit spécifique aux pilotes, les principes d'évaluation se traduisent par des programmes de formation impliquant des coûts élevés couplés à des niveaux élevés d'acquisition d'expertise.

Fondamentalement, cette approche mesure les capacités de charge de travail des stagiaires en temps réel, parallèlement aux mesures de performance des tâches. Il peut être utilisé à la fois sur les plateformes de formation et opérationnelles, ainsi que dans les domaines militaires et commerciaux. À ce titre, il ouvre la voie à des applications qui amélioreront l’efficacité des programmes de formation dans les domaines suivants :

Taux d'attrition réduits : évaluez les capacités de charge de travail des stagiaires et filtrez les stagiaires pour la sélection du programme en fonction de leurs compétences de formation et de leurs attentes en matière d'achèvement.

Formation personnalisée – adaptez la formation pour répondre aux besoins spécifiques de chaque stagiaire, par exemple en modulant les tâches de formation en fonction des forces et des faiblesses spécifiques de la charge de travail.

Apprentissage accéléré – ingénierie des difficultés de formation grâce à une approche « sweet spot », optimisant la stimulation de la formation en fonction des capacités de charge de travail individuelles.

Apprentissage adaptatif – modification en temps réel du contenu de la formation en fonction du niveau de compétence et de l'état cognitif de chaque stagiaire à mesure que ses capacités s'adaptent en fonction du temps passé en formation.

Sélection des appareils de formation – en comparant les variations des taux de charge de travail d'un système de formation à un autre, les stagiaires individuels peuvent être adaptés à l'efficacité de l'apprentissage basée sur les appareils, réduisant ainsi les coûts globaux de formation.

À l’avenir, il est facile d’envisager que ce type de recherche scientifique conduise à de meilleurs résultats en matière de formation dans de nombreux secteurs. Dans ce cas, ces résultats seront probablement accélérés, grâce au partenariat novateur entre les laboratoires scientifiques et les leaders de l’industrie dans les solutions de formation commerciale.

À propos de l'étude

Le Centre de recherche appliquée Faubert , l' Université de Montréal , Rockwell Collins (entreprise de formation en avionique et simulation) et l' Operator Performance Lab de l'Université de l'Iowa ont associé leurs domaines d'expertise pour trouver une façon innovante d'évaluer les charges mentales du vol. Le document a été présenté lors de la conférence interservices/industrielle sur la formation, la simulation et l'éducation (I/ITSEC) 2017 et a reçu le prix du meilleur document dans la catégorie Formation .

Évaluation perceptuelle-cognitive et physiologique de l'efficacité de l'entraînement

‍

Ici, j'expliquerai pourquoi l'attention est un facteur si critique dans la performance sportive d'élite et comment des outils comme NeuroTracker peuvent être des méthodes très efficaces pour entraîner l'attention à des niveaux plus élevés.

‍

Attention et performance

Dans le monde de l’athlétisme, les choses évoluent si vite que nous devons être efficaces et efficients dans ce à quoi nous prêtons attention. Les informations que notre cerveau absorbe proviennent principalement de nos yeux. Les athlètes d’élite utilisent des stratégies de recherche visuelle efficaces, en étant très sélectifs quant à l’endroit où ils placent leur attention.

Environ 2 milliards d’informations par seconde pénètrent dans notre cerveau par nos yeux. Cela fait beaucoup d'informations ! Notre cerveau ne peut pas absorber de manière significative toutes ces informations, il doit donc également être sélectif quant aux informations qu'il traite. C’est l’une des choses qui distinguent les athlètes d’élite des autres. Cependant, l’attention sélective n’est que l’un des six domaines d’attention essentiels à la performance sportive.

1. Attention sélective – pour filtrer les distractions et prioriser le traitement visuel
2. Stratégies de pivot visuel – pour utiliser consciemment de manière optimale la vision périphérique
3. Attention distribuée – pour être capable de traiter de nombreuses informations arrivant en même temps
4. Attention dynamique – pour rester au courant des choses qui bougent ou changent rapidement
5. Attention soutenue – être capable de maintenir son attention pendant une période prolongée
6. Endurance attentionnelle – être capable de se concentrer et de se concentrer sur de longues périodes de temps

Affûter l'attention en tant que compétence

L'attention est primordiale dans le sport. C’est aussi une compétence qui peut être développée et formée. Plus vous renforcez votre attention, meilleur vous devenez. L’attention, ainsi que d’autres compétences cognitives, ont ouvert un tout nouveau domaine de la psychologie du sport dans lequel nous utilisons la technologie pour développer nos capacités cognitives. Je parlerai ensuite de mon approche, mais quelle que soit la méthode que vous décidez d'utiliser, assurez-vous d'inclure l'entraînement à l'attention dans votre régime. Ce sera la clé pour performer comme vous le souhaitez, quand vous en avez le plus besoin – sous pression.

J'utilise NeuroTracker car c'est un outil très efficace pour entraîner tous ces types d'attention, et il utilise également un pivot visuel. Basé sur plus de 20 ans de recherche scientifique, il s’agit de l’un des systèmes de ce type les plus avancés au monde.

Entraînement cognitif avec NeuroTracker

Auparavant, j'ai écrit sur l'entraînement cognitif et sur ce qu'il faut rechercher en termes de mise en place d'un régime. Il existe de nombreuses technologies, mais après des recherches approfondies, j'ai trouvé que la meilleure solution pour mon coaching de performance est NeuroTracker. Si vous n'êtes pas familier avec son fonctionnement, NeuroTracker est un outil utilisant la technologie 3D conçu pour améliorer vos performances sportives.

Développer les compétences sportives

NeuroTracker isole les éléments mentaux de base de la conscience et de la concentration car il teste l'attention grâce au suivi de plusieurs objets. NeuroTracker surcharge les athlètes en leur demandant de se concentrer mentalement à grande vitesse à plusieurs reprises. Grâce à un processus de conditionnement scientifique, NeuroTracker construit les outils bruts nécessaires pour maintenir la conscience et l'attention même dans les situations de jeu les plus stressantes.

Il existe plusieurs façons dont l’entraînement NeuroTracker vous aidera à développer vos capacités athlétiques. Premièrement, prendre de meilleures décisions sous pression. Deuxièmement, anticiper les actions plus tôt et avec plus de précision. Troisièmement, pour identifier et se concentrer plus facilement sur les opportunités clés, améliorant ainsi votre connaissance de la situation. Et enfin, rester mentalement vif tout au long d’une longue saison

Formation évolutive

La formation peut également progresser dans le temps avec des tâches doubles. Il s’agit d’une méthode permettant d’obtenir les meilleurs résultats sur des programmes plus longs. Il s’agit d’incorporer des tâches motrices de plus en plus complexes lors du NeuroTracking. Par exemple, un utilisateur commencera d'abord son programme en position assise jusqu'à ce qu'il ait consolidé la formation de base. Ensuite, une tâche secondaire de base peut être ajoutée, comme l'équilibrage. Plus tard, des exercices physiques ou des compétences spécifiques au sport peuvent être réalisés, tout en restant concentré sur la tâche NeuroTracker.

Il n’y a aucune limite aux types de tâches doubles qui peuvent être combinées, ce qui peut être utilisé pour pousser les performances à des niveaux extrêmement élevés.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la formation NeuroTracker, vous pouvez regarder cette vidéo.

Si vous êtes intéressé, vous pouvez consulter mon blog Quantum Performance et les livres que j'ai écrits.

« Entrez dans la zone : le guide essentiel de la haute performance grâce à l'entraînement mental »

Fortitude : Le guide essentiel pour développer et maintenir la force mentale

‍

Les commotions cérébrales peuvent avoir un impact sur les fonctions cérébrales de plusieurs manières. Les fonctions cognitives de haut niveau sont les plus susceptibles d’être perturbées car elles impliquent de nombreuses régions du cerveau. Lorsqu’une seule partie de la chaîne du traitement mental est affectée, notre capacité à fonctionner peut être gravement altérée.

De toutes les informations sensorielles que notre cerveau traite à chaque instant, la vision domine. Dans le sport, par exemple, jusqu'à 90 % des informations entrantes sont traitées par la vision. C’est pourquoi de grandes zones du cerveau sont consacrées au traitement visuel. Les dernières recherches révèlent également que la vision est intégrée aux « centres de commandement » du cerveau, dans les régions du lobe frontal.

Nous aborderons ici 5 façons principales dont les performances visuelles peuvent être perturbées par un traumatisme crânien léger (TCCm).

1. Suivi oculaire

Lorsque vous suivez un objet en mouvement, comme une rondelle, un ballon de football ou un adversaire, vos yeux doivent rester concentrés tout en se déplaçant en douceur pour maintenir le suivi. Les commotions cérébrales affectent souvent le système musculaire complexe autour des yeux. Il en résulte des mouvements saccadés au lieu de mouvements de poursuite précis, ce qui entraîne une perte de concentration. À son tour, cela crée un bruit visuel qui rend beaucoup plus difficile l’interprétation de ce qui est vu par les centres visuels du cerveau.

Pour cette raison, certaines évaluations de la vision incluent des tests de suivi oculaire, utilisant une tâche de poursuite fluide . Si des mouvements oculaires nerveux sont révélés, même s'ils sont extrêmement subtils, cela révèle un signe révélateur qu'un individu est affecté par un TBI ou une déficience cognitive associée.

2. Vision périphérique

Également connue sous le nom de vision latérale, la vision périphérique est ce qui est perçu autour des bords extérieurs du champ visuel. Intuitivement, il semble simple d'être conscient de ce qui se passe autour de nous, par exemple lorsque nous conduisons une voiture ou traversons une route. Cependant, le traitement des informations dans le champ visuel périphérique s'accompagne d'une lourde charge mentale, en particulier lorsque l'environnement ou le percepteur est en mouvement.

En fait, cela nécessite l’activation de réseaux neuronaux beaucoup plus vastes que la perception dans le champ de vision central. C'est également fondamental pour l'équilibre, car le cerveau utilise de flux optique pour comprendre son orientation dans le monde. C’est pourquoi certaines évaluations avancées des commotions cérébrales intègrent des tâches d’équilibre avec une stimulation de la vision périphérique, révélant ainsi des effets de TBI qui autrement passeraient inaperçus.

3. Acuité visuelle

L'acuité visuelle concerne la vision claire, l'inspection, l'identification et la compréhension des objets vus de près ou de loin. Il repose sur une mise au point précise, exigeant que chaque œil s’aligne précisément sur un objet observé. L'acuité visuelle dynamique implique de maintenir une concentration claire sur les objets en mouvement, notamment en se rapprochant ou en s'éloignant de celui qui perçoit. Cela signifie que les deux yeux doivent non seulement avoir un alignement précis, mais également maintenir cette précision simultanément tout en changeant les angles de vision.

Semblable aux problèmes de suivi oculaire, l’acuité visuelle impose des exigences motrices oculaires fines. De petites déficiences peuvent altérer considérablement la capacité d'une personne à se concentrer sur les choses qui se trouvent devant elle. C'est une préoccupation pour les athlètes en phase de récupération après une commotion cérébrale. Dans les sports d'équipe en particulier, les scènes dynamiques et changeantes mettent constamment à rude épreuve l'acuité visuelle. Cette stimulation peut ramener les athlètes à leurs symptômes après avoir apparemment récupéré.

4. Perception de la profondeur

La perception de la profondeur est la capacité de voir le monde en trois dimensions, associée à la capacité de juger les distances relatives des objets – à quelle distance ou près ils se trouvent. De nombreux processus de perception sont impliqués et utilisent des indices visuels tels que la stéréoscopie , la perspective, la texture et les dégradés de tons. Ces signaux sont traités dans des régions distinctes des centres visuels du cerveau, puis reconstitués par des systèmes visuels d'ordre supérieur pour générer une sensation réaliste de distance pour tout ce qui se trouve dans l'environnement.

Encore une fois, percevoir la profondeur avec un mouvement absolu ou relatif complexifiera les exigences du cerveau. La perception de la profondeur est un facteur essentiel dans la façon dont nous parcourons le monde en toute sécurité, en particulier lorsque nous conduisons.

Si une commotion cérébrale affecte l’un des processus utilisés pour interpréter la profondeur, le monde qui nous entoure peut alors devenir un endroit très déroutant. La perception de la profondeur étant une fonction visuelle de haut niveau, des interventions cognitives peuvent être utilisées pour stimuler la récupération des fonctions perdues et ramener les athlètes au statut de retour au jeu.

5. Attention

Cela ne ressemble peut-être pas à une compétence visuelle, mais l’attention et la vision vont de pair. Le vaste fleuve de données sensorielles qui afflue dans notre cerveau dépasse de loin ce que nous pouvons réellement traiter. Pour être efficaces, les systèmes attentionnels sont utilisés pour détecter quelles informations sont essentielles à nos besoins et lesquelles ne le sont pas. Les centres visuels du cerveau filtrent ensuite ce qui est inutile et priorisent les ressources mentales sur ce qui est le plus important.

Lorsque cette capacité à filtrer et à traiter sélectivement les informations visuelles est altérée par les effets d’une commotion cérébrale, même les activités quotidiennes comme se promener dans un centre commercial peuvent devenir accablantes. Ce type de surcharge sensorielle peut rapidement déclencher des symptômes de TBI tels que des étourdissements, des nausées et des maux de tête. Entraîner les systèmes attentionnels visuels du cerveau grâce au processus de récupération après une commotion cérébrale nécessite une approche Boucle d'or. Une stimulation visuelle ni trop faible ni trop importante peut être utilisée pour restaurer l'attention au fil du temps, étape par étape.

Comme nous l'avons vu, la vision est un système complexe qui peut être affecté de plusieurs façons par une commotion cérébrale. Les professionnels des soins de la vue, tels que les neuro-optométristes, peuvent jouer un rôle extrêmement important dans la réhabilitation des fonctions visuelles afin de faciliter le rétablissement. En outre, de nombreuses recherches en neurosciences sont consacrées à la découverte de nouvelles façons d’évaluer et de retrouver les fonctions visuelles affectées par les TBI.

‍

La performance humaine couvre un large spectre de capacités, qui ne sont pas seulement utilisées dans les activités professionnelles, mais aussi dans notre vie quotidienne. Dans les deux blogs précédents de cette série en trois parties, nous avons examiné les études NeuroTracker qui ont révélé comment les performances sportives peuvent être évaluées et améliorées . Dans cette troisième partie, nous irons au-delà du domaine du sport pour voir comment l'entraînement NeuroTracker peut améliorer les performances humaines de manières étonnamment diverses. Jetons un coup d'œil à trois études qui montrent que NeuroTracker fait une différence en termes de performances pour les personnes âgées, les étudiants ayant des difficultés d'apprentissage et le personnel militaire.

1. Améliorer la perception du mouvement humain

Le processus naturel du vieillissement implique généralement un déclin de certaines capacités cognitives. Des recherches ont montré que l’une de ces capacités est la perception biologique du mouvement (BMP). Cette compétence mentale nous permet d’interpréter le langage corporel en suivant simultanément plusieurs signaux de mouvement humain. Par exemple, pour éviter de heurter les autres lorsque vous traversez une route très fréquentée, votre cerveau traitera de manière dynamique des signaux tels que la direction du regard d'une personne, l'angle du pied, le balancement de la main et l'alignement des hanches. Collectivement, ceux-ci vous aident à décider si vous devez dépasser une personne par la gauche ou par la droite pour éviter une collision.

Chez les personnes âgées, ce type de traitement cognitif est généralement déficient, ce qui entraîne une incapacité à lire les BMP à des distances de 4 mètres ou moins. Les chercheurs du Faubert Lab ont émis l’hypothèse que le suivi d’objets multiples en 3D pourrait potentiellement entraîner les ressources mentales utilisées dans le BMP. Pour cette raison, ils ont testé NeuroTracker pour voir si l’entraînement pouvait se traduire par une meilleure perception du mouvement humain.

Ce qui a été étudié

Des personnes âgées en bonne santé (environ 68 ans) ont été formées sur 15 séances NeuroTracker sur 5 semaines. Avant et après la formation, ils ont été évalués sur une série de tests BMP 3D simulés scientifiquement. Ces tests mesuraient la capacité des participants à juger la direction de marche d'une personne, à différentes distances et sous différents angles de perception.

Ce qui a été trouvé

Un groupe témoin n'a montré aucun changement dans les évaluations BMP lorsqu'il a été repris 5 semaines après le test initial. En revanche, le groupe formé par NeuroTracker a connu une amélioration spectaculaire du traitement des BMP à courte distance (4 m). L'étude a révélé un transfert clair et positif de l'entraînement perceptuel et cognitif sur la capacité des personnes âgées à lire les mouvements humains à courte distance.

Ce que cela signifie

Le manque de capacité à lire le langage corporel des autres à proximité rend les personnes âgées vulnérables aux collisions et aux blessures physiques. La peur de tels accidents peut également nuire à la qualité de vie, en amenant par exemple les personnes âgées à éviter de traverser des rues très fréquentées ou de se rendre dans des centres commerciaux. De plus, le BMP est nécessaire pour interpréter la communication via le langage corporel et pourrait donc affecter les relations sociales. Cette étude a montré que les personnes âgées peuvent retrouver des capacités cognitives perdues qui sont socialement pertinentes dans la vie de tous les jours. De plus, ces capacités peuvent être rétablies à des niveaux normaux avec seulement quelques heures d'entraînement distribué NeuroTracker.

Étude : L'entraînement 3D-MOT améliore la perception biologique du mouvement lors du vieillissement : preuves de la transférabilité de l'entraînement

2. Transformer les capacités d'apprentissage

Tous les élèves sont vulnérables aux distractions qui peuvent affecter leur capacité à suivre les informations pertinentes en classe. L'attention influence directement la relation entre l'intelligence et les résultats scolaires. Pour les enfants ayant des difficultés d’apprentissage, les difficultés d’attention constituent des obstacles majeurs tout au long de leur scolarité. Deux chercheurs spécialisés dans le domaine de l'apprentissage ont posé la question suivante : « Les capacités d'attention fondamentales pourraient-elles être améliorées grâce à l'entraînement cognitif ? Pour le savoir, ils ont entrepris une vaste étude NeuroTracker auprès d’étudiants ayant diverses capacités d’apprentissage.

Ce qui a été étudié

Un programme de formation NeuroTracker de 15 séances a été réalisé sur 5 semaines auprès de 129 étudiants. Cinq semaines de formation placebo ont également été dispensées à l'aide d'un jeu de réflexion de type mathématique. La moitié des étudiants ont effectué la formation placebo avant la formation NeuroTracker et l'autre moitié l'a effectuée après la formation NeuroTracker. Les étudiants ont effectué des évaluations neuropsychologiques pré et post standardisées pour chaque programme de formation de 5 semaines. Ces tests ont permis de mesurer scientifiquement les principales capacités d'attention des élèves.

Ce qui a été trouvé

Pour les deux groupes, l’entraînement placebo n’a eu aucun impact sur les capacités d’attention. Lors de la formation NeuroTracker proprement dite, les étudiants ont montré des capacités d'apprentissage étonnamment fortes, avec une amélioration moyenne de 43 % sur la tâche. En ce qui concerne les mesures d’attention, les élèves des deux groupes ont enregistré des gains significatifs en termes de scores, ce qui représente des améliorations dans plusieurs domaines d’attention fondamentaux. De plus, les scores initiaux de NeuroTracker étaient en corrélation significative avec les mesures du QI des étudiants, ce qui suggère que la capacité à exécuter NeuroTracker est liée à l'intelligence dans cette population.

Ce que cela signifie

Dans l’ensemble, l’étude a montré que la formation NeuroTracker peut être un moyen efficace d’entraîner l’attention afin d’améliorer les résultats scolaires des élèves ayant des difficultés d’attention. Les chercheurs ont également rapporté qu'au niveau pratique, ils ont trouvé que NeuroTracker était une méthode de formation accessible et adaptable pour les enfants. Cela a également amélioré les résultats en classe. Le stratège en éducation Dwayne Matthews a résumé les implications de la recherche.

« NeuroTracker est un exemple pertinent de technologie ayant le potentiel de changer la façon dont nous favorisons la croissance académique… elle a démontré un transfert de formation vers des gains significatifs dans les capacités d'apprentissage fondamentales. »

3. Extension de la mémoire de travail

La capacité de la mémoire de travail a été largement liée à la performance sur des tâches cognitives de haut niveau. En tant que capacité cognitive qui s'applique largement aux exigences du service militaire, les Forces armées canadiennes ont cherché un moyen de développer les capacités de mémoire de travail du personnel militaire. En raison de la nécessité de disposer d’un outil pratique pouvant être mis en œuvre à grande échelle, ils ont fait appel à un psychologue militaire pour déterminer si NeuroTracker pouvait faire le travail avec un temps d’intervention minimal.

Ce qui a été étudié

Les soldats des Forces armées canadiennes ont d'abord été testés sur trois tâches d'étendue de la mémoire de travail : l'étendue verbale, l'étendue matricielle et l'étendue visuelle, établissant une mesure de base pour chaque test. Les participants ont ensuite été répartis en trois groupes.

• Groupe expérimental : réalisé 10 séances NeuroTracker Core sur une période de 2 semaines
• Groupe témoin actif : effectué une double tâche adaptative sur une période de 2 semaines
• Groupe témoin passif : aucune activité sur une période de 2 semaines

À la fin des deux semaines, les mêmes tests de mémoire de travail ont été repris.

Ce qui a été trouvé

Pour le groupe formé par NeuroTracker, leurs seuils de vitesse ont augmenté considérablement au cours des 10 séances. Cela a permis un transfert clair vers des améliorations de l'étendue des mots de la mémoire de travail, de l'étendue de la matrice et de l'étendue visuelle, avec des tailles d'effet moyennes à grandes. En revanche, les mesures de mémoire de travail des groupes témoins sont restées les mêmes dans les deux séries de tests.

Ce que cela signifie

Le chercheur principal a conclu qu’une courte quantité de formation NeuroTracker peut augmenter les capacités de mémoire de travail du personnel militaire. Il s’agit d’un résultat spectaculaire étant donné que le temps d’entraînement de chaque soldat n’était que de soixante minutes au total. De plus, comme la mémoire de travail s’est améliorée de manière constante dans tous les tests, il a été suggéré que l’entraînement NeuroTracker augmentait les capacités de la mémoire de travail à un niveau fondamental.

En termes de mise en œuvre pratique, NeuroTracker a réussi avec brio, principalement grâce au fait qu'il,

• optimise automatiquement la formation pour les besoins de chaque individu
• peut être réalisé par petites séances de six minutes, au fil du temps
• peut être exécuté par des soldats de manière indépendante

Pour ces raisons, une étude plus vaste est actuellement menée à l'aide de NeuroTracker Remote . Cette fois, les soldats canadiens s'entraîneront à distance en utilisant la version sur navigateur de NeuroTracker. Cela pourrait conduire à un moyen très rentable de former les soldats aux performances.

Étude : Le suivi d'objets multiples en 3D augmente la durée de la mémoire de travail : implications pour l'entraînement cognitif des populations militaires

Ces études représentent 3 exemples spécifiques de transfert de NeuroTracker vers la performance humaine. Cependant, d’autres études publiées et en cours montrent des avantages dans différentes populations. Si vous êtes intéressé par la recherche NeuroTracker, vous pouvez trouver des résumés d’études ici.

Performance

Bien-être

Apprentissage

Et si vous les avez manqués, vous pouvez lire les blogs précédents de cette série ici :

3 façons dont NeuroTracker évalue les performances sportives

3 façons dont NeuroTracker se transfère à la performance sportive

La concurrence dans le sport professionnel est féroce. Les entraîneurs et les athlètes savent que la clé du succès sportif réside dans un entraînement qui se traduit par de meilleures performances. Dans le blog précédent , nous avons vu comment NeuroTracker peut évaluer les capacités sportives. Dans ce blog de suivi, nous examinerons trois études montrant comment l'entraînement NeuroTracker peut améliorer les dimensions cognitives très importantes de la performance.

1. Stimuler les fonctions cérébrales

Les études en sciences du sport ont montré à maintes reprises que des capacités cognitives de haut niveau sont des ingrédients essentiels de la performance sportive d’élite. Par exemple, les stars du sport ont généralement des niveaux de fonctions exécutives, de mémoire de travail et d’attention supérieurs à la normale. Cette étude visait à voir si de telles capacités pouvaient être entraînées avec NeuroTracker et si cela se révélerait comme des changements physiologiques dans le cerveau.

Ce qui a été étudié

Les étudiants universitaires ont suivi un programme de formation de 30 séances NeuroTracker, ainsi qu'une batterie d'évaluations neuropsychologiques standardisées avant et après la formation. Les étudiants ont également fait examiner leur activité cérébrale via des évaluations qEEG, avant et après la formation.

Ce qui a été trouvé

Après la formation NeuroTracker, les scores des étudiants ont augmenté dans un large éventail de tests neuropsychologiques, alors qu'un groupe témoin n'a montré aucun changement. Les tests ont révélé des améliorations significatives de la fonction exécutive, de la mémoire de travail, de la vitesse de traitement et de plusieurs types d’attention.

Les mesures qEEG ont montré des fréquences d’ondes cérébrales accrues dans de nombreuses régions du cerveau. Ces changements soutenus étaient associés à un état de vigilance et de concentration mentale plus élevés, ainsi qu’à une neuroplasticité accrue.

Ce que cela signifie

Les gains d’activité des ondes cérébrales représentaient des améliorations des capacités de performance maximales. Ces changements se sont également produits dans les régions du lobe frontal. Cela a montré que l'entraînement visuel peut être transféré au « centre de commande » du cerveau, qui est responsable de processus complexes comme la prise de décision. Cela explique également pourquoi les capacités cognitives de haut niveau, comme la fonction exécutive, se sont améliorées dans les résultats des tests. Bien que l'étude n'ait montré qu'un « quasi-transfert », elle démontre qu'un large éventail de compétences mentales, connues pour être essentielles à la performance sportive, pourraient être améliorées rapidement et de manière robuste grâce à l'entraînement NeuroTracker.

Étude : Améliorer la fonction cognitive grâce à l'entraînement perceptuel-cognitif

2. Améliorer la prise de décision sur le terrain

Lorsqu’il s’agit de sports d’équipe, les entraîneurs et les joueurs professionnels soulignent systématiquement que la prise de décision est un facteur crucial pour une performance optimale. Cependant, étant donné que des sports comme le football et le football comportent des schémas de jeu incroyablement complexes et souvent chaotiques, l’apprentissage de compétences spécifiques en matière de prise de décision est extrêmement difficile. C'est l'une des raisons pour lesquelles les pros de la NFL passent jusqu'à 40 heures par semaine à regarder des rediffusions vidéo. Mais et si les capacités fondamentales de prise de décision pouvaient être améliorées de manière à s’appliquer à n’importe quelle situation ? Cette étude ambitieuse a tenté de le démontrer.

Ce qui a été étudié

Des joueurs de football collégiaux ont été formés sur 30 séances de NeuroTracker sur 5 semaines. Les performances décisionnelles de passe de chaque joueur ont été analysées par les entraîneurs via des rediffusions vidéo d'une série de matchs compétitifs. Un groupe actif et un groupe témoin ont été inclus dans l’étude, et les entraîneurs ne savaient pas quels joueurs de football appartenaient à quels groupes. Des évaluations subjectives ont également été réalisées par les acteurs sur leur propre performance en matière de prise de décision.

Ce qui a été trouvé

Les groupes témoins ne montrent presque aucun changement, tandis que le groupe formé par NeuroTracker (3D-MOT) a connu une amélioration de 15 % de la précision de la prise de décision. Il est intéressant de noter que les auto-évaluations des joueurs correspondaient étroitement aux évaluations objectives des entraîneurs.

Ce que cela signifie

Pour la première fois, cette étude a démontré que l’entraînement perceptuel et cognitif pouvait se traduire par des gains de performance tangibles sur le terrain. Dans une méta-revue de 1 692 études en sciences du sport, il a été considéré comme la seule preuve d’un transfert à distance chez les athlètes d’élite. Dans une interview accordée à Neuronfire avec le professeur Faubert, l'éminent neuroscientifique Dr David Bach a souligné la gravité de cette recherche :

« … les études sont absolument solides… (Le professeur Faubert) peut prendre des athlètes d'élite, des personnes qui regardent des cibles en mouvement rapide pour gagner leur vie, recycler leur cerveau grâce à la neuroplasticité, de sorte que… leur fonction cognitive leur permette de voir les choses plus rapidement. . Et cela se traduit par une amélioration de 15 % de l’efficacité des passes. Or, dans le sport professionnel, où un avantage de 2 ou 3 % peut faire la différence, c'est un constat extraordinaire. Je suis excité à ce sujet. Ce travail nous enseigne essentiellement… que vous pouvez entraîner même les meilleurs cerveaux visuels du monde à devenir meilleurs, et cela se traduit directement par des améliorations de performances.

Étude : La tâche d'entraînement au suivi d'objets multiples en 3D améliore la précision de la prise de décision de passe chez les joueurs de football

3. Améliorer les performances des athlètes olympiques

Comme nous l'avons expliqué dans un blog précédent , l'entraînement à la vision sportive est en train de devenir le prochain grand moyen d'obtenir un avantage en termes de performance par rapport à la concurrence. Les entraîneurs en vision utilisent généralement une gamme d’évaluations visuelles sophistiquées qui peuvent suivre les changements dans les fonctions visuelles de bas à haut niveau. Les scientifiques en vision sportive du centre d'entraînement olympique CAR de Barcelone ont décidé de voir si l'entraînement NeuroTracker pouvait améliorer les fonctions visuelles et les performances mentales des athlètes de trois sports olympiques différents.

Ce qui a été étudié

Des olympiens de tennis, de taekwondo et de water-polo ont été entraînés dans le cadre d'un programme NeuroTracker de 26 séances. La formation a progressé en complexité en intégrant des doubles tâches de base et avancées dans la seconde moitié du programme. Avant et après l’entraînement, les athlètes ont été soumis à une batterie rigoureuse d’évaluations visuelles et optométriques sophistiquées. Tout au long du programme d’entraînement, les athlètes et leurs entraîneurs ont également procédé à une série d’évaluations de leurs performances mentales.

Ce qui a été trouvé

La formation NeuroTracker a entraîné des gains significatifs en termes d'acuité visuelle statique, de stéréopsie, de sensibilité au contraste spatial, de mouvements oculaires saccadés et d'attention sélective. Dans tous les sports, les évaluations des performances des athlètes et des entraîneurs ont montré de grandes améliorations en termes de concentration, de vitesse de perception et de vision périphérique. Même si ces évaluations étaient subjectives, les gains ont progressé de manière constante tout au long du programme d’entraînement et de manière presque identique entre les entraîneurs et les athlètes.

Ce que cela signifie

Cette étude complexe a montré que l'entraînement perceptuel et cognitif a le potentiel d'améliorer un large éventail de fonctions visuelles spécifiques nécessaires pour fonctionner à un niveau élevé. Comme les évaluations des performances ont montré des améliorations constantes et continues, cela suggère également que NeuroTracker peut continuer à améliorer sa concentration mentale grâce à un entraînement continu. Enfin, les doubles tâches de base et avancées ont provoqué une première baisse des scores NeuroTracker, mais les athlètes ont rapidement retrouvé leur niveau avec l'entraînement. Cela a démontré que les athlètes peuvent apprendre à gérer des charges d'entraînement neurophysiques élevées, ouvrant la voie au système d'apprentissage NeuroTracker .

Étude : Entraînement perceptuel-cognitif avec le NeuroTracker 3D-MOT pour améliorer les performances dans trois sports différents

Dans le prochain blog de cette série en trois parties, nous découvrirons comment NeuroTracker va au-delà du sport et s'attaque à des domaines divers et surprenants de la performance humaine.

Intéressé par la recherche NeuroTracker ? Vous pouvez trouver des résumés d’études ici :

Performance

Bien-être

Apprentissage

‍

Avec plus de 30 études publiées sur la performance humaine, les recherches de NeuroTracker révèlent à quel point le cerveau et le corps sont étroitement liés lorsqu'il s'agit de sport. Nous examinons ici trois études clés qui montrent que le cerveau des athlètes est la clé de leur réussite sur le terrain.

1. À la découverte de la neuroplasticité sportive

Les athlètes de sports d'équipe ont tendance à être étiquetés avec le stéréotype du « sportif stupide », mais peut-être que ce qui les rend spéciaux tient davantage à leur cerveau qu'à leur corps. Cette étude opposait des athlètes d’élite à des étudiants universitaires pour voir s’ils possédaient un avantage caché en matière de renseignement.

Ce qui a été étudié

102 athlètes d'élite issus des meilleures équipes de la LNH, de l'EPL et du rugby européen, 173 amateurs d'élite (NCAA) et 33 étudiants universitaires non athlètes ont tous effectué 15 séances NeuroTracker sur plusieurs semaines. L'objectif était de découvrir la capacité initiale sur une tâche cognitive exigeante mais neutre, puis de mesurer la rapidité avec laquelle le cerveau des participants s'est adapté à l'entraînement NeuroTracker.

Ce qui a été trouvé

Les stars du sport ont commencé avec les scores NeuroTracker les plus élevés. Étonnamment, ils ont également appris à un rythme beaucoup plus rapide que les athlètes collégiaux, qui, à leur tour, ont appris plus vite que les étudiants universitaires.

Ce que cela signifie

Cette étude a montré que les athlètes d’élite possèdent des capacités cognitives supérieures pour percevoir des scènes complexes et dynamiques. Cependant, et plus important encore, ils ont découvert pour la première fois qu’ils présentaient également une neuroplasticité bien plus grande. Leurs cerveaux sont conçus pour s’adapter aux exigences mentales de NeuroTracker beaucoup plus rapidement que même les étudiants universitaires. Le professeur Faubert , qui a mené la recherche, estime que cette capacité peut être un facteur déterminant dans ce qui différencie les meilleurs athlètes des autres :

« Le fait qu’ils soient là… c’est parce qu’ils sont plus en plastique. Je pense que c'est un des critères. On pourrait penser que ce cerveau est optimal au plus haut niveau compétitif, qu’il a atteint son potentiel maximum. Mais peut-être sont-ils là parce qu’ils peuvent acquérir de nouveaux potentiels beaucoup plus rapidement et plus efficacement. »

Étude :  « Les athlètes professionnels possèdent des compétences extraordinaires pour apprendre rapidement des scènes visuelles dynamiques complexes et neutres »

2. Prédire les performances de la NBA

Le basket-ball est le sport pour lequel les analyses des performances en compétition sont les plus avancées. Cette étude a examiné s'il existe une relation entre les capacités cognitives mesurées par NeuroTracker et les statistiques de performance sur le terrain des joueurs de la NBA.

Ce qui a été étudié

12 basketteurs professionnels de la NBA ont été testés avec une seule séance de NeuroTracker (6 minutes). Le score de vitesse de suivi visuel de chaque joueur a ensuite été comparé à une série de statistiques de compétition au cours d'une saison NBA. Cela comprenait les passes décisives, les revirements, le ratio assistance/revirement et les vols. Les vitesses de réaction des joueurs ont également été mesurées au moyen d'une évaluation distincte.

Ce qui a été trouvé

Les scores NeuroTracker sont fortement corrélés au ratio assistance/chiffre d'affaires et au chiffre d'affaires. Il a été constaté que les joueurs de zone arrière avaient les scores NeuroTracker et les ratios d'aide au chiffre d'affaires les plus élevés. Le temps de réaction n’était lié à aucune des statistiques de performance.

Ce que cela signifie

Les scores NeuroTracker se sont avérés être un bon indicateur des joueurs qui seraient les plus performants sur le terrain tout au long de la saison NBA. En matière de compétition, il est traditionnellement difficile de prédire quand les athlètes professionnels passeront de bons ou de mauvais jours. Cette étude montre que le profilage cognitif pourrait être un outil utile pour prendre des décisions sur les membres de l'équipe à chaque match, améliorant ainsi la cohérence des performances de l'équipe.

Étude : « La vitesse de suivi visuel est liée aux mesures de performance spécifiques au basket-ball chez les joueurs de la NBA »

3. Révéler le risque de blessure sportive

Instinctivement, nous imputons les blessures sportives aux exigences physiques du sport. Cependant, de nombreux sports sollicitent autant le cerveau que le corps, des recherches montrant une relation entre les fonctions cognitives et l’augmentation de l’incidence des blessures. Cette étude a cherché à déterminer si le fait d'exercer des pressions sur le cerveau pouvait modifier les performances motrices, en particulier d'une manière connue pour augmenter les risques de lésion du ligament croisé antérieur (LCA).

Ce qui a été étudié

Des athlètes en bonne santé de niveau collégial (soccer, volleyball, football) ont effectué 16 essais de réception sur une seule jambe impliquant un saut en avant et un saut latéral vers la jambe adverse. Ces mouvements ont été mesurés via des plaques de force et une capture de mouvements des jambes et du bassin à l'aide de 36 marqueurs. La tâche NeuroTracker a été attribuée aléatoirement à la moitié des essais (procédure double tâche), avec des sauts effectués pendant la phase de suivi.

Ce qui a été trouvé

La cinématique de la hanche et/ou du genou a changé de manière significative lors de l'exécution de NeuroTracker en même temps que les sauts. Le changement le plus important a été constaté avec l’angle d’abduction du genou, connu pour être fortement associé à la tension du LCA. La tâche NeuroTracker a révélé que 60 % des participants présentaient une augmentation des lésions du LCA en raison d'une charge cognitive supplémentaire.

Ce que cela signifie

Les blessures du LCA sont connues pour être l'une des blessures sportives les plus courantes, car elles sont auto-infligées en raison de problèmes de motricité. Cette étude a montré que l'utilisation de NeuroTracker pour simuler les exigences mentales de la performance sportive pourrait potentiellement révéler des individus susceptibles de subir des lésions du LCA. Bien que spécifique aux lésions du LCA, le même principe pourrait s’appliquer à toute blessure sportive liée aux capacités motrices influencées par les charges cognitives.

De plus, la recherche a impliqué des athlètes qui n’étaient pas entraînés sur NeuroTracker. Une étude de suivi verra si la formation NeuroTracker peut inverser ces types de facteurs de risque de blessures. L'auteur de l'étude, le professeur Faubert, explique l'importance de la recherche :

« Les athlètes pourraient potentiellement utiliser l’entraînement cognitif pour limiter leur risque de blessure. Une intervention cognitive efficace pour la prévention des blessures améliorerait généralement les perspectives de santé des personnes pratiquant un sport. Au niveau élite, où les blessures des meilleurs joueurs sont extrêmement coûteuses, cela offrirait également un avantage concurrentiel.»

Étude : « Évaluer l'effet d'une tâche perceptuelle-cognitive sur la biomécanique d'atterrissage du membre inférieur »

Dans un blog de suivi, nous couvrirons les études NeuroTracker sur le Saint Graal de l'entraînement à la performance humaine : le transfert lointain. Surveillez cet espace !

Le transfert lointain est le test ultime de toute méthode de formation. Au niveau sportif d’élite, les capacités cognitives sont connues pour être au cœur de la performance, mais existe-t-il des preuves scientifiques que cet entraînement contribue à améliorer les résultats sur le terrain ? Jetons un coup d'œil aux recherches sur cette question précise.

Évaluation de la dimension cognitive de la performance

À l'Institut des sciences du sport et de l'exercice en Allemagne, un groupe de chercheurs en sciences du sport a mené une méta-revue d'études sur l'entraînement perceptuel et cognitif dans le sport. L’objectif de cette revue était d’étudier l’efficacité des interventions d’entraînement perceptivo-cognitif auprès d’athlètes professionnels.

Les chercheurs ont expliqué que dans les sports interactifs, percevoir et prédire les actions des coéquipiers, des adversaires et le mouvement du ballon, puis exécuter l'action correcte, est la clé du succès de la performance. De nombreuses recherches en sciences du sport ont montré que ces capacités perceptuelles et cognitives constituent des facteurs majeurs de différenciation entre les athlètes d’élite et les amateurs, en particulier dans les sports d’équipe.

1692 Études en sciences du sport

En utilisant des critères rigoureux de qualité méthodologique, ils ont réduit un total de 1 692 études sur l’entraînement perceptuel et cognitif à seulement 16. Parmi ces 16, 2 études NeuroTracker ont été sélectionnées, dont 1 était la seule étude considérée comme ayant une taille d’échantillon idéale d’athlètes. Toutes les études ont ensuite été évaluées par quatre examinateurs experts indépendants, qui les ont examinées à la recherche de preuves sur les effets de la formation et du transfert, selon des critères stricts.

L'objectif principal de l'étude était de voir s'il existait des preuves d'un « transfert à distance », c'est-à-dire d'une formation sur une tâche qui conduit à une amélioration de capacités très différentes de la formation elle-même. C'est ce que les chercheurs ont appelé « ... la référence... la considération clé pour la pertinence de l'entraînement perceptuel et cognitif dans le sport ». Ils ont également identifié le problème selon lequel « ... le transfert, qu'il soit proche, lointain ou lointain, n'est généralement pas étudié de manière empirique ».

Ce qui a été trouvé

Environ 60 % des études ont montré une amélioration des performances hors terrain dans des tests similaires à l'activité d'entraînement (quasi-transfert), qui incluaient les deux études NeuroTracker. Cependant, en ce qui concerne le transfert à distance, seules trois études ont pu être examinées. Parmi ceux-ci, deux n’ont montré aucun effet de transfert. L'étude restante portait sur NeuroTracker, qui « a montré un effet positif fiable » : une amélioration de 15 % de la précision des décisions de passe dans les matchs de football compétitifs.

L’absence de preuves d’un transfert à distance dans le sport a été révélée par d’autres méta-revues récentes, qui incluaient également des populations d’athlètes novices. Dans ce contexte, NeuroTracker ouvre la voie au Saint Graal de la recherche en sciences cognitives du sport.

Un nouveau paradigme de formation ?

Les chercheurs ont trouvé l’étude NeuroTracker sur le football particulièrement intéressante car elle soulevait des questions sur la pensée traditionnelle sur le transfert dans les sports interactifs. A savoir l’idée selon laquelle les conditions de pratique doivent recréer au plus près les situations clés de la performance sportive. Par exemple, si vous souhaitez améliorer les tirs au but, entraînez-vous à développer des compétences qui reproduisent des aspects spécifiques de l'exécution des tirs au but.

NeuroTracker est une tâche d'entraînement abstraite et neutre, conçue pour développer les capacités cognitives fondamentales à la performance humaine. Pour cette raison, les chercheurs ont affirmé que cette méthode de formation au suivi d’objets multiples en 3D pourrait contrecarrer l’idée selon laquelle une formation efficace nécessite un degré élevé de similarité des tâches pour atteindre la performance finale. Au lieu de cela, développer les capacités mentales de base peut être le moyen le plus efficace de réussir.

En plus d'établir la norme en matière de transfert lointain fondé sur des données probantes, la recherche NeuroTracker pourrait également redéfinir les limites de l'entraînement des performances sportives.

Entraînement aux sports interactifs - Une revue systématique des effets de pratique et de transfert de l'entraînement perceptuel-cognitif.

‍

Dans les sports professionnels, l’entraînement visuel est en train de devenir le dernier moyen de prendre l’avantage sur la concurrence. Voyons pourquoi.

Qu’est-ce que l’entraînement de vision sportive ?

De la même manière qu’un athlète améliore ses performances sportives en entraînant son corps à la force et à l’endurance, les compétences visuelles peuvent être améliorées et renforcées grâce à un large éventail de techniques de conditionnement. Voici quelques exemples de fonctions visuelles spécifiques que les spécialistes de la vision entraînent généralement.

Conscience périphérique – permet de percevoir ce qui se passe de chaque côté de vous sans tourner la tête

Acuité visuelle dynamique – permet une mise au point claire et soutenue sur les objets lorsqu'ils se déplacent rapidement

Perception de la profondeur – fournit des jugements spatiaux, tels que la distance à laquelle se trouve un objet ou une personne

Coordination œil-main – implique le traitement coordonné des entrées visuelles et des capacités motrices impliquées dans le mouvement de la main

Vision des couleurs – la capacité de détecter différentes couleurs et teintes pour interpréter les caractéristiques subtiles de l’environnement

Sensibilité au contraste – la capacité de faire la distinction entre de fins incréments de lumière et d'obscurité

L'entraînement à la performance de ces compétences ne constitue pas une approche universelle, car les compétences visuelles nécessaires à une performance athlétique optimale varient en fonction des exigences de chaque sport. Par exemple, les joueurs de tennis ont besoin d’une excellente coordination œil-main, les sports d’équipe exigent beaucoup de conscience périphérique et la sensibilité aux contrastes est essentielle pour les skieurs, qui doivent percevoir leur trajectoire à travers les ombres de la neige.

Les entraîneurs en vision sportive utilisent une variété d’outils et de techniques pour tester des faiblesses spécifiques et améliorer les performances. Ceux-ci peuvent en fait être assez basiques – en fait, bon nombre des éléments ci-dessus peuvent être formés à la maison . Cela dit, la plupart des spécialistes de la formation visuelle s’appuient largement sur une batterie de technologies de haute technologie. Ceux-ci facilitent la formation d’un large éventail de compétences visuelles spécifiques jusqu’à des niveaux avancés.

Un mouvement grandissant

De nombreux optométristes font évoluer leurs pratiques pour intégrer l’entraînement de la vision sportive, alors que de plus en plus d’athlètes et d’équipes professionnels prennent conscience des avantages en termes de performance. Le Dr Charles Shidlofsky , neuro-optométriste qui a travaillé avec de nombreuses équipes sportives professionnelles pendant des décennies, a commenté cette tendance :

« J’ai toujours su que nous pouvions améliorer le système visuel de manière à aider les athlètes à devenir plus performants. J'ai commencé à étudier la performance visuelle sportive au baseball il y a 28 ans, alors qu'il s'agissait d'un concept relativement nouveau. L’une des choses les plus intéressantes que nous avons constatées au cours de la dernière année est que les équipes sportives professionnelles s’intéressent beaucoup plus à ce type de technologie pour mesurer et constater des améliorations au fil du temps.

Les médias accordent de plus en plus d'attention au mouvement de vision sportive dans les sports d'élite. Par exemple, la recette du succès . Cette demande et cette prise de conscience engendrent à leur tour le développement d’une plus large gamme de nouvelles technologies et de solutions de formation personnelle .

Quels sont les avantages ?

La vision est le principal sens utilisé par les athlètes et peut représenter 85 à 90 % des demandes de traitement sensoriel lors d’une activité sportive. De nombreuses études en sciences du sport montrent que la fonction visuelle est directement liée à la performance sportive. Une conscience situationnelle améliorée, une flexibilité de concentration, la lecture des signaux de mouvement humain et le suivi de scènes dynamiques sont quelques-unes des capacités que les spécialistes de la vision visent à apporter aux performances en compétition.

Le Dr Paul Rollet , optométriste du développement spécialisé dans la réadaptation neuro-visuelle, a déclaré :

"Vous serez peut-être surpris d'apprendre que le pourcentage de frappeurs, le pourcentage de lancers francs, la moyenne de buts alloués et de nombreuses autres mesures de la performance sportive peuvent tous être améliorés en attirant l'attention sur les compétences visuelles de base utilisées dans la pratique d'un sport donné."

Larry Fitzgerald, dix fois Pro-Bowler et receveur des Cardinals de l'Arizona, a déclaré : "Il y a certainement un lien entre la thérapie visuelle que j'ai suivie quand j'étais enfant et ma performance sur le terrain." Fitzgerald a reçu très tôt une formation en vision auprès de son grand-père (optométriste Dr Robert Johnson).

Connor McDavid, nommé meilleur joueur de la LNH pour la saison 2017-2018 par Hockey News, est le capitaine des Oilers d'Edmonton, une équipe qui a investi des années de formation en vision sportive dans sa carrière. Son agent, Jeff Jackson, croit que ses compétences visuelles améliorées lui confèrent un avantage crucial sur la glace.

« Connor voit les choses se passer devant lui et derrière lui et n'a besoin que d'un aperçu pour savoir ce qui va se passer deux secondes plus tard. Offensivement, il voit les choses évoluer avant tout le monde. C'est comme s'il avait un putain de GPS. Il sent ce qui se passe autour de lui.

Bien que la plupart des équipes sportives professionnelles suivent une forme ou une autre d’entraînement visuel, les praticiens ne s’adressent pas uniquement aux athlètes d’élite. Le Dr Shidlofsky a souligné comment la formation peut améliorer la performance à tous les niveaux :

« Chaque athlète peut bénéficier d’un traitement visuel et d’une attention améliorés. Dans notre pratique traditionnelle, nous amenons les personnes ayant des compétences neuro-visuelles inférieures à la normale à un niveau normal, mais avec les athlètes, nous amenons en fait ceux qui ont des compétences normales à des compétences visuelles de niveau élite, puis à des performances de niveau supérieur pour des performances supérieures. temps de prise de conscience et de réaction.

Les applications ne se limitent pas non plus à l'amélioration des performances. En fait, la thérapie visuelle sportive est en train de devenir une modalité principale de rééducation et de gestion des commotions cérébrales. Les évaluations basées sur la vision s'avèrent également prometteuses en tant que méthode de prévision des risques de blessures .

Enfin, les pratiques sophistiquées d'entraînement visuel ont évolué vers ce qu'on appelle la « neurovision » – où la vision est utilisée comme moyen d'améliorer les fonctions cérébrales plus larges. Par exemple, des études ont montré que l’entraînement avec NeuroTracker peut considérablement améliorer l’activité des ondes cérébrales, y compris dans les régions du lobe frontal. Ceci est étayé par des preuves d’amélioration des fonctions exécutives, de la mémoire de travail, de la vitesse de traitement et de plusieurs formes d’attention, y compris même les capacités auditives.

Gardez un œil sur le mouvement lors de l'entraînement visuel - cela pourrait devenir aussi courant pour la performance sportive que la force, le conditionnement physique ou le cardio !

Vous pouvez consulter nos blogs connexes ici.

‍Comment le cerveau traite notre environnement 3D

‍

Pionnier de l'entraînement des performances visuelles et visuo-motrices depuis 35 ans, le Dr Teig a travaillé de manière prolifique avec des équipes sportives professionnelles de la NFL, de la LNH, de la NBA et de la MLB, ainsi qu'avec des équipes olympiques et des tournées professionnelles de tennis et de golf. Le Dr Teig prospère à la pointe de la performance visuelle en combinant un panorama de « technologies espacées » avec des protocoles avancés de formation et d’évaluation. S'il existe un nouvel outil sur le marché, vous pouvez être sûr qu'il sera l'un des premiers à le mettre à l'épreuve.

Le Dr Teig a pris du temps malgré son emploi du temps chargé pour discuter avec l'équipe NeuroTracker. Ici, il nous parle de l' équipe A et de « la beauté de ce qu'est NeuroTracker » pour améliorer les compétences de prise de décision.

À propos du Dr Teig

Le Dr Donald Teig OD, FAAO est directeur exécutif de « The A Team – High Performance Vision Associates » . Il dirige un groupe national de professionnels de la vue formés au sport sur des projets, le développement de la pratique individuelle et la recherche visant à fournir une vision de haute performance aux personnes qui participent à des sports et à des carrières visuellement exigeants.

‍

Nous avons récemment couvert l'interview de la première partie du professeur Jocelyn Faubert dans laquelle il a présenté les principes fondamentaux de NeuroTracker. Pour découvrir pourquoi cela fonctionne et quels sont les effets, des athlètes d'élite aux personnes âgées, il épluche maintenant la science.

Bien que NeuroTracker soit désormais largement disponible pour un usage personnel, le développement de la technologie par le professeur Faubert est né de CAVE virtuels de plusieurs millions de dollars au cours de décennies de recherche . Avec plus de 40 études publiées et recherches en cours dans le monde entier, la science NeuroTracker est à la pointe de l'amélioration cognitive. Dans cette partie 2, le professeur Faubert donne un aperçu simple des raisons pour lesquelles le suivi d'objets multiples peut apporter des gains majeurs en termes de performances humaines.

Pour en savoir plus sur la science NeuroTracker, vous pouvez lire ce blog pour découvrir pourquoi le Dr Bach du Platypus Institute a déclaré :

« … les études sont absolument solides… (Le professeur Faubert) peut prendre des athlètes d’élite, des personnes qui regardent des cibles en mouvement rapide pour gagner leur vie, recycler leur cerveau en raison de la neuroplasticité, afin que… leur fonction cognitive leur permette de voir les choses plus rapidement. Et cela se traduit par une amélioration de 15 % de l’efficacité des passes. Or, dans le sport professionnel, où un avantage de 2 ou 3 % peut faire la différence, c'est un constat extraordinaire. Je suis excité à ce sujet. Ce travail nous enseigne essentiellement… que vous pouvez entraîner même les meilleurs cerveaux visuels du monde à devenir meilleurs, et cela se traduit directement par des améliorations de performances.

Lisez ces autres blogs Expert Corner du professeur Faubert :

L’entraînement cognitif peut-il limiter le risque de blessures sportives ?

Comment le cerveau et le corps sont connectés dans la performance sportive

Le professeur Jocelyn Faubert est le cerveau derrière NeuroTracker. En tant que « l' expert le plus éminent au monde dans le domaine de la perception visuelle », il travaille depuis plus de 20 ans sur les neurosciences qui sous-tendent NeuroTracker. Décrit par le New York Times comme « un optimiste toujours vert doté d'une énergie charismatique » et capable de « distiller des concepts expansifs en bouchées digestibles », il est connu pour résumer NeuroTracker comme « la gymnastique du cerveau ». D’une manière étonnamment inhabituelle pour un neuroscientifique, le professeur Faubert rend compréhensible la complexité du cerveau.

L'équipe de NeuroTracker a eu le plaisir d'être invitée dans son bureau du Faubert Lab pour une entrevue vidéo. Le professeur Faubert nous ramène ici à l'essentiel sur « les principes fondamentaux du fonctionnement du cerveau » .

Voici la suite de cette interview vidéo, qui couvre les preuves scientifiques du transfert de la formation NeuroTracker à différents domaines de la performance humaine.

Professeur Faubert sur la science derrière NeuroTracker

‍

Vous pouvez lire les blogs précédents du professeur Faubert ici.

L’entraînement cognitif peut-il limiter le risque de blessures sportives ?

Comment le cerveau et le corps sont connectés dans la performance sportive

‍